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Marie-Magdëlaine Pioche de La Vergne, comtesse de La Fayette (ou Lafayette), dite Madame Marie-Madeleine de La Fayette, née en 1634, baptisée le 18 mars 1634 en l'église Saint-Sulpice de Paris et morte le 25 mai 1693 dans la même ville, est une romancière et épistolière française du Grand Siècle.
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La jeune fille reçoit la charge de demoiselle d'honneur de la reine Anne d'Autriche et commence à acquérir une éducation littéraire auprès du grammairien Gilles Ménage, qui lui enseigne l’italien et le latin.
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Le couple s’installe dans un domaine en Auvergne et a deux fils : Louis de Lafayette (1658-1729), qui à l’âge adulte est commandeur abbé de Notre-Dame de Valmont, et Armand Renaud de La Fayette (1659-1694), marquis de la Fayette.
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Elle s’était déjà installée à Paris, où elle commençait à être reconnue pour ses écrits. Il commence à fréquenter les cercles de la cabale janséniste de l’hôtel de Nevers et la vie de cour. C’est alors qu’il rencontre l’écrivain et philosophe Arnauld et François de La Rochefoucauld.
La seule œuvre qu'elle signera de son nom est un court portrait de Mme de Sévigné figurant dans un ouvrage collectif intitulé Divers portraits -
La relation grise de seulement cinq ans prend fin lorsque le comte de La Fayette l’abandonne en 1660.
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Elle fait paraître, sous le nom de Segrais, une nouvelle historique, La Princesse de Montpensier. Lafayette situe cette histoire au XVIe siècle, lors des guerres de religion entre catholiques et protestants.
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En 1669 apparaît le premier tome de Zaïde, un roman hispano-mauresque édité sous la signature de Segrais, mais presque certainement écrit par Madame de La Fayette. Le deuxième volume paraît en 1671. Il est considéré comme le prélude au roman psychologique moderne.
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Cette œuvre, dont le succès est immense, passe souvent pour être un prototype du roman d'analyse psychologique. Il a fallu attendre cent ans (1780) pour que le nom de Lafayette apparaisse pour la première fois sur la couverture du célèbre livre.
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La mort de La Rochefoucauld en 1680, puis du comte de La Fayette en 1683, la conduit à mener une vie sociale moins active dans ses dernières années. Elle se retire de la vie mondaine, et se prépare à la mort.
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Trois ouvrages de sa main paraîtront à titre posthume : Histoire de Madame la Comtesse de Tende (1718) nouvelle sans signature.
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Histoire d’Henriette d’Angleterre ou Histoire de Madame
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