Libertés et nations en France et en Europe dans la première moitié du XIXe siècle

  • les Alliés entrent en vainqueurs à Paris

    Le 31 mars, après la difficile campagne de France, les Alliés entrent en vainqueurs à Paris. Les habitants, stupéfaits, découvrent les Cosaques campant sur le Champ-de-Mars ! Mais la haine n'est pas au rendez-vous et l'on reste entre gens du monde.
  • Le sénat prononce la déchéance de l'empereur

    Le 3 avril, le Sénat, habilement manoeuvré par Talleyrand, prononce la déchéance de l'empereur, «coupable d'avoir violé son serment (?) et attenté aux droits des peuples en levant des hommes et des impôts contrairement aux institutions».
  • Napoléon sur le point d'abdiquer

    De son côté, l'empereur, apprenant la reddition de Paris, se détourne sur Fontainebleau avec les 60.000 hommes qui lui restent. Là, ses plus fidèles compagnons, les maréchaux Ney, Berthier et Lefebvre, le pressent d'abdiquer en faveur de son fils, le roi de Rome. Il s'exécute le 4 avril. Le tsar, consulté, ne s'opposerait pas à une régence.
  • Napoléon signe l'acte d'abdication

    Acculé par ses propres maréchaux, l'empereur se résigne et signe l'acte d'abdication le 6 avril. Il se voit promettre en contrepartie la souveraineté sur l'île d'Elbe, une principauté italienne à la latitude de la Corse, ainsi qu'une pension de deux millions de francs par an versée par la France. Il conserve le titre d'empereur !
  • Abdication et adieux de Napoléon 1er

    Défait après plus de dix ans de guerre qui ont mis l'Europe à feu et à sang, Napoléon 1er clôt son règne par une abdication résignée, une tentative de suicide et de très émouvants adieux à sa Garde qui vont asseoir sa légende pour les siècles à venir.
  • le « retour des lys »

    les souverains alliés font, le 10 avril 1814, une entrée triomphale dans la capitale, le Sénat ne perd pas de temps. Il appelle au trône le frère du roi guillotiné, le comte de Provence devenu Louis XVIII (59 ans). C'est le « retour des lys » ! Louis XVIII, qui se fait appeler le Désiré (!), quitte sans attendre sa retraite anglaise de Hartwell et débarque à Calais
  • Napoléon fait ses adieux à la garde impériale.

    Résigné, Napoléon fait le 20 avril ses adieux à la Garde impériale dans la cour du Cheval Blanc, devant l'escalier monumental du château. Il baise avec émotion le drapeau que lui présentent les vieux grenadiers, la larme à l'oeil. Une image de plus pour la légende. C'est ensuite le voyage - discret - vers l'île d'Elbe.