-
Première exécution de l'Algérie indépendante : le colonel Mohamed Chaâbani, plus jeune colonel de la Révolution algérienne, chef de la Wilaya VI, est condamné pour avoir tenté de faire sécession contre Ben Bella.
-
Rachid Hechaïchi, pilote d'Air Algérie, et ses complices, Hocine Abderrahim, Karim Fennouh, Djamal Tchicou, Mansouri Meliani, Saïs Soussène et Mohamed Aïmat, impliqués dans l'attentat à la bombe de l'aéroport d'Alger qui a fait une quarantaine de morts, sont exécutés.
Il s'agit des dernières exécutions : le président Zeroual décrète un moratoire sur les peines capitales. -
Le Premier ministre algérien, Ahmed Ouyahia, se déclare «favorable» à l'abolition de la peine de mort.
-
Un projet d'abolition de la peine de mort est présenté devant le Parlement qui vote contre.
-
Un nouveau projet de loi pour l'abolition de la peine de mort est déposé à l'APN, soutenu par le RCD.
-
Nouveau rejet par le gouvernement.
-
Ahmed Ouyahia se déclare favorable à la peine de mort en cas de «prise d'otage, trafic de stupéfiants et détournement de deniers publics».
-
Mustapha Khiati, président de la Fondation nationale pour la promotion de la santé et du développement de la recherche, estime qu’«en cas d'enlèvements d'enfants suivis d'agressions sexuelles et d'assassinats, la peine de mort doit être rétablie, car dans ce genre de situation, c'est la société qui est ébranlée et ce sont ses fondements qui sont touchés».
-
Abdelmalek Droukdel, chef d'AQMI, et dix islamistes armés dont six en fuite, accusés d'être impliqués dans un double attentat-suicide en décembre 2007 à Alger, sont condamnés à mort par contumace.
-
Farouk Ksentini affirme être «pour l'abolition de la peine de mort sauf dans certains crimes tels que les enlèvements d'enfants suivis d'assassinats».