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Vote unanime pour une grève illégale
Le congédiement de Théo Gagné, président du syndicat des Métallos, et de six autres camarades a mis les feux aux poudres. Il y avait même des rumeurs qui disaient que 125 ouvriers très militants allaient être remerciés. -
Arrivée de 27 policiers provinciaux pour contrôler l'accès à la mine
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Perte du support des Métallos de Rouyn-Noranda contre Noranda
Ils acceptent l'offre alléchante des propriétaires. Par la suite, la Gaspé Copper Mines a poursuivit les Métallos pour 2 254 000 $. Parallèlement, il y a 250 grévistes sur 950 au total qui retournent au travail. -
Début des incitations pour le retour au travail de la part des propriétaires
Il y a plusieurs évènements qui précède le début des incitations pour le retour au travail. Suite à la découverte de bâtons de dynamite près de la mine, la police provinciale augmente ces effectifs de 50 gardiens de l'ordre à Murdochville. Par ailleurs, de l'huile est dynamité au Mont-Louis. Ainsi, la Gaspé copper Mines perd 150 000 $. Le syndicat est pointé du doigt. On en vient à compter 135 agents au total. -
Fin des incitations pour un retour au travail
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Campagne de dénigrement du syndicat par le parti patronal dans les journaux
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Reprise des logements impayés occupés par des ouvriers
La compagnie possède ces bâtiments et utilise son pouvoir pour punir les fauteurs de trouble. -
Des tentatives de sabotage avec de lourdes conséquences
Hervé Bernatchez et deux de ses camarades tentèrent de saboter des installations de la mine et le payèrent très cher. En effet, Monsieur Bernatchez en est mort et les autres furent gravement blessés. Il est difficile de comprendre pourquoi ces hommes ont décidés de poser de tels gestes. À vrai dire, on compte encore 600 gréviste et cela met la pression sur la compagnie. Elle doit lancer une campagne de recrutement à large échelle. -
Date limite de retour au travail
À la deuxième semaine d'aout, la mine reprend du service avec 896 employés dont 525 rémunérés à l'heure. Parmi ceux-ci, il y a 368 gaspésiens et le reste viennent du Nouveau-Brunswick. On ne compte plus que 400 grévistes. -
Vent de solidarité
Un front commun du FTC-CTCC de milliers d'ouvriers marche sur Murdochville. Malheureusement, il y a 100 briseurs de grève qui au même moment décidèrent d'agir en voyous. On assista à des affrontements et les locaux du syndicat furent saccagés. La loi de l'émeute est proclamée. On demande aux syndicats de quitter la ville. Les événements font une deuxième victime, soit Edgar Fortin d'une crise cardiaque. -
Révélation de la part des dirigeants de la mine
Ils révèlent la raison de leur intransigeance pour l'émission d'un contrat de reconnaissance des Métallos, soit le manque de garantie d'une paix industrielle durant une certaine période. -
Magistrature dans la soupe chaude
Il se disent impuissant face à la lenteur du processus d'étude du bref de prohibition demandé par la Gaspé Copper Mines. -
Point culminant
On arrive maintenant au point culminant de la grève. Un front commun FTQ-CTCC de 7000 travailleurs marche dans la capitale contre l'inertie du gouvernement et l'anti-syndicalisme de la Gaspé Copper Mines. Par la suite, il n'y aura que des tentatives de sabotages. Par exemple, on voit des grévistes de Murdochville abordé le caboteur Mont-Royal chargé de cuivre de la Gaspé Copper Mines dans le port de Montréal. La compagnie perdra 15 000 $. -
William Morin de la Cour supérieure
Il rejette la requête de prohibition demandé par la Gaspé Copper Mines et absout la CRO. Le délais de 14 mois a eu des incidences sociales et économiques. On doit dire que le syndicat en a été grandement affecté. -
Vote pour un retour au travail
Il y a 300 grévistes sur environ 450 au total qui se rassemblent et votent de manière favorable à 80 %. Nous pouvons douter de la qualité des conditions dans lesquelles les grévistes sont revenus. On en compte 100 qui sont dans le dénuement le plus total. La FTQ et la CTCC leur viendront en aide.
