Chronologie d'histoire des arts

  • Period: Jan 1, 1420 to

    Echelle

  • Athanasius Kircher, "Le centre de la Terre", 1678

    Athanasius Kircher, "Le centre de la Terre", 1678
    Athanasius Kircher (1601-1680) est un jésuite allemand : véritable touche à tout, il s'intéresse à l'égyptologie, à l'astronomie, à la géographie ou encore à la géologie (on lui doit une observation minutieuse de l'éruption de l'Etna en 1630). Dans cette carte du centre de la Terre, il fait la synthèse des hypothèses de son époque : le noyau terrestre est ici représenté comme une immense boule de feu.
  • Jean-Baptiste Chardin, "Nature morte", Huile sur toile, 33 x 41 cm, 1760, Paris, Musée du Louvre

    Jean-Baptiste Chardin, "Nature morte", Huile sur toile, 33 x 41 cm, 1760, Paris, Musée du Louvre
    Jean Siméon Chardin (1699-1779) est l'un des grands maîtres de la nature morte au siècle des Lumières.
  • Delacroix, "La liberté guidant le peuple", huile sur toile, 260 x 325 cm, Paris, Musée du Louvre

    Delacroix, "La liberté guidant le peuple", huile sur toile, 260 x 325 cm, Paris, Musée du Louvre
    Eugène Delacroix (1798-1863), peintre important de la période romantique, a voulu, par ce tableau aux dimensions monumentales, saisir les trois journées révolutionnaires de 1830 (les "Trois Glorieuses", 27, 28 et 29 juillet 1830), qui ont abouti à la chute de Charles X. L'allégorie de la liberté, une femme aux seins nus, revêtue du bonnet phrygien, incarne la nation en armes, elle tient le drapeau tricolore, référence à la révolution française de 1789.
  • Marcel Duchamp, "Funtain (Fontaine)", Faïence blanche recouverte de glaçure et de peinture, 63 x 48 x 35 cm, 1917, 3e réplique, Musée National d'Art Moderne, Paris

    Marcel Duchamp, "Funtain (Fontaine)", Faïence blanche recouverte de glaçure et de peinture, 63 x 48 x 35 cm, 1917, 3e réplique, Musée National d'Art Moderne, Paris
    Marcel Duchamp (1887-1968) fait scandale en 1917 lorsqu'il présente au public ce ready-made, un simple objet du quotidien (un urinoir) élevé au rang d'une oeuvre d'art. La sculpture est signée "R.Mutt".
  • Otto Dix, "Les joueurs de skat", huile sur toile et collage, 110 x 87 cm, 1920, Galerie Nationale, Berlin

    Otto Dix, "Les joueurs de skat", huile sur toile et collage, 110 x 87 cm, 1920, Galerie Nationale, Berlin
    Otto Dix (1891-1969), artiste allemand profondément marqué par son expérience de soldat pendant la Grande Guerre, représente ici trois gueules cassées. Avec une ironie mordante, Dix fait la satire de la société de son temps, malade des conséquences d'une guerre absurde.
  • William Orpen, "La signature du Traité de Versailles", huile sur toile, 152 x 127 cm, 1920, Londres, Imperial War Museum

    William Orpen, "La signature du Traité de Versailles", huile sur toile, 152 x 127 cm, 1920, Londres, Imperial War Museum
    William Orpen (1878-1931), portraitiste irlandais, a été le peintre de guerre officiel de la Grande-Bretagne durant la Grande Guerre. Dans ce tableau de la signature du traité de Versailles (28 juin 1919), Orpen représente, non sans ironie, la petitesse des signataires, écrasés par l'histoire et par la monumentalité de la Galerie des Glaces. Les plénipotentiaires allemands sont représentés de dos ; face à eux, figurent les vainqueurs (Llyod George, Woodrow Wilson, Georges Clemenceau).
  • Frida Kahlo, "El camion (el autobus)", lienzo de oleo, 26 x 55 cm, 1929, Museo Dolores Olmedo, México

    Frida Kahlo, "El camion (el autobus)", lienzo de oleo, 26 x 55 cm, 1929, Museo Dolores Olmedo, México
    A consulter, en espagnol ou en anglais, le site de Frida Kahlo : du beau travail !Frida Kahlo (1907-1954), artiste mexicaine, très engagée dans le mouvement féministe, montre ici sa maîtrise de la peinture de genre. En représentant d'une façon faussement naïve les passagers d'un autobus, Frida revient sur son propre drame personnel (l'accident de bus dont elle a été victime en 1925), élément déclencheur de son oeuvre (c'est pendant sa convalescence, dans son lit de douleur, qu'elle commence à peindre).
  • Pablo Picasso, "Guernica", huile sur toile, 780 x 350 cm, Madrid, Musée de la Reina Sofia

    Pablo Picasso, "Guernica", huile sur toile, 780 x 350 cm, Madrid, Musée de la Reina Sofia
    Picasso réalise ce tableau peu après bombardement de la ville de Guernica par l'aviation nazie (qui soutient le camp franquiste) le 26 avril 1937. Picasso se range dès le début du conflit dans le camp républicain.
    Guernica est peint en noir et blanc. Les contrastes de lumière accentuent la violence du tableau ; les corps démembrés, les visages tordus par la douleur montrent l'horreur de la guerre.
  • Leonid Kotliarov, "Portrait de Stakhanov", Huile sur toile, URSS, 1938

    Leonid Kotliarov, "Portrait de Stakhanov", Huile sur toile, URSS, 1938
    Cette toile est un témoignage des outrances de l'art totalitaire sous Staline, le réalisme socialiste. Exposée en 1938, pendant les pires années du régime (la "Grande Terreur"), elle sert de support de propagande au culte officiel autour de Stakhanov, ce mineur devenu un héros national pour avoir soi-disant abattu en une nuit le travail de cent ouvriers...
  • Birgit Kinder, "Test the Best", Mur de Berlin, East Side Gallery, 1991

    Birgit Kinder, "Test the Best", Mur de Berlin, East Side Gallery, 1991
  • Peter Bialobrzeski, "Shenzhen", photographie, 95 x 120 cm, LA Galerie, Francfort, 2001

    Peter Bialobrzeski, "Shenzhen", photographie, 95 x 120 cm, LA Galerie, Francfort, 2001
    Photographe allemand né en 1961, Peter Bialobrzeski a su saisir dans son oeuvre les mutations des grandes métropoles contemporaines, comme Shenzhen (en Chine), l'une des vingt-trois méga-cités que comptera la planète en 2015.