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Thomas Sankara's life

  • Naissance de Thomas Sankara

    Naissance de Thomas Sankara
    Thomas Isidore Noël Sankara était un « Peul-Mossi » issu d'une famille catholique. Son père était un ancien combattant et prisonnier de guerre de la Seconde Guerre mondiale. Il a fait ses études secondaires d'abord au lycée Ouezzin Coulibaly de Bobo-Dioulasso, deuxième ville du pays, puis à partir de la seconde et jusqu'au bac à Ouagadougou, au PMK, le Prytanée militaire du Kadiogo.
  • l'obtention du grade de commandant

    l'obtention du grade de commandant
    Il a suivi tout comme son ami Blaise Compaoré une formation d'officier à l'École militaire inter-armée (EMIA) de Yaoundé au Cameroun, puis à l'Académie militaire d'Antsirabe, à Madagascar, et devint en 1976 commandant du CNEC, le Centre national d'entraînement commando, situé à Pô, dans la province du Nahouri, à 150 km au sud de la capitale. La même année, ils prennent part à un stage d'aguerrissement au Maroc.
  • Entrée politique

    Entrée politique
    En septembre 1981, il devient secrétaire d'État à l'information dans le gouvernement du colonel Saye Zerbo.
  • Démission du poste de secrétaire d'Etat

    Démission du poste de secrétaire d'Etat
    Sankara démissionne le 21 avril 1982, déclarant « Malheur à ceux qui bâillonnent le peuple ! »
  • Vie de premier ministre

    Vie de premier ministre
    Sankara devint Premier ministre en janvier 1983, mais fut limogé et mis aux arrêts le 17 mai, après une visite de Guy Penne, conseiller de François Mitterrand. Le lien entre la visite de Guy Penne et l'arrestation de Sankara reste sujet à controverse, même si les soupçons d'une intervention française restent forts.
  • Thomas Sankara dans présidence du Conseil national révolutionnaire

    Thomas Sankara dans présidence du Conseil national révolutionnaire
    Un nouveau coup d'État, le 4 août 1983, place Thomas Sankara à la présidence du Conseil national révolutionnaire. Il définit son programme comme anti-impérialiste, en particulier dans son « Discours d'orientation politique », écrit par Valère Somé. Son gouvernement retira aux chefs traditionnels les pouvoirs féodaux qu'ils continuaient d'exercer.
  • Pause pour stabiliser le processus révolutionnaire

    Pause pour stabiliser le processus révolutionnaire
    Après avoir en 1986, largement critiqué les dysfonctionnements des CDR, en aout 1987, Sankara affiche clairement sa volonté de faire une pause pour stabiliser le processus révolutionnaire et lui donner des structure pérennes et notamment un parti politique qui rassemblerait différents tendances y compris ceux qui sont hors du processus comme le PAI.
  • Assassinat de Thomas Sankara

    Assassinat de Thomas Sankara
    Le 15 octobre 1987, Thomas Sankara fut assassiné lors d'un coup d'État organisé par celui qui était considéré comme son frère, Blaise Compaoré. Plusieurs jours plus tard, il fut déclaré « décédé de mort naturelle » par un médecin militaire. L'absence de tout procès ou de toute enquête de la part du gouvernement burkinabè a été condamnée en 2006 par le Comité des droits de l’homme des Nations unies.