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Frédéric II profite de la situation en Autriche pour étendre son territoire. Il augmenterait son royaume agraire et peu peuplé d'un million d'habitant (il ne comptait que 2,2 millions d'habitants). . La Silésie était encore largement protestante ; elle avait une forte agriculture et des activités textiles prospères. La Silésie était encore largement protestante ; elle avait une forte agriculture et des activités textiles prospères.
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Le roi de Prusse devient pour de longues l’allié de la France. Louis XV s'engage a soutenir par les armes l’Électeur de Bavière en envoyant des auxiliaires français en Allemagne, et à reconnaître les conquêtes de Frédéric en Silésie. Le maréchal de Belle-Isle engageait la France pour le présent et apportait un secours stratégique à la Prusse, alors que Frédéric vendait chèrement son alliance, et ne faisait des promesses que pour le futur. La coalition groupe Bavière, Espagne, Prusse, France.
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L'armée franco-bavaroise gagne la Bohême. Prague capitule et Charles-Albert de Bavière y fait son entrée ou il est reconnu comme roi de Bohême.
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L'armée autrichiennes pénétrèrent en Bavière, Munich, capitula en février 1742. Trois facteurs font évoluer la situation. La neutralité du Hanovre, impopulaire en Angleterre, provoqua la chute de Walpole, l’opinion publique anglaise demandait au ministère une action en faveur de Marie-Thérèse. Deuxième facteur la fatigue des forces prussiennes. Enfin, dans les Provinces-Unies, les oligarchies gouvernantes voulaient la paix. Marie-Thérèse accepta de négocier avec Frédéric.
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Les troupes de Noailles attaquèrent l'armée pragmatique à Dettingen, mais ce fut un fiasco
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Afin de réorganiser l'armée française Louis XV ratifie 16 ordonnances pour augmenter les effectifs de la cavalerie de l'infanterie et de l'artillerie. En parallèle Orry prépare 10 édits fiscaux pour assurer les dépenses militaires.
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Louis XV rompit les relations diplomatiques avec Charles-Emmanuel de Savoie, qui s’engageait résolument dans la guerre, et il resserra les liens avec l’Espagne par le « deuxième pacte de famille ». Les deux monarchies faisaient cause commune.
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Alliance offensive et défensive fut signée entre la France et la Prusse.
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Charles VII meurt brutalement en pleine guerre de succession.
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Maximilien-Albert, abandonne les rêves impériaux, se rapproche de Marie-Thérèse et promait son suffrage à François-Étienne, l’époux de la reine de Hongrie
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Maurice de Saxe commença à investir la redoutable citadelle de Tournai (avril 1745). Le fils du roi d’Angleterre, le duc de Cumberland, se porta au secours de la ville. Saxe, sans interrompre le siège, chercha un endroit où attendre l’armée anglaise et choisit un emplacement au sud-est de la ville, près du village de Fontenoy sur l’Escaut. Défaite de l'armée anglaise.
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Paix entre Marie-Thérèse et Frédéric II de Prusse. Fin de la deuxième guerre de Silésie et confirmation du traité de Breslau
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Les attaques anglaises détruisirent des convois français et les vents défavorables démoralisèrent le duc de Richelieu, qui devait commander le débarquement en Angleterre.
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Saxe surprend la ville en hiver qui capitule rapidement en laissant des milliers de prisonniers, des vivres et des munitions.
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Charles-Édouard remporta encore une victoire, mais les Écossais se retirèrent, et le prince fut défait à Culloden le 27 avril 1746, tout au nord de l’Écosse, par le duc de Cumberland, fils cadet de Georges II
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Saxe affronte une armée à Rocoux, près de Liège, le 11 octobre 1746 : longue et rude bataille d’infanterie, victoire du maréchal qui ne put l’exploiter en raison de la tombée de la nuit.
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En janvier 1747, Saxe fut créé maréchal général des camps et armées comme l’avaient été avant lui Turenne et Villars. Finalement Louis XV voulut une bataille avec Cumberland : elle eut lieu près de Maestricht, à Lawfeld, et la victoire française fut chèrement payée.
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Tous les partis en présence voulaient la paix. La situation militaire exigeait un accord rapide. Maurice de Saxe avait mis le siège devant Maestricht, qui capitula le 7 mai 1748. Tous les partis en présence voulaient la paix.
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Après la chute de Maestricht, les puissances acceptèrent la paix. Il ne s’agissait pas de plusieurs traités séparés, mais d’un seul traité.