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Alors que le père, médecin de l’armée britannique au Nigéria, ne peut rejoindre la France occupée, la famille doit se réfugier dans l’arrière-pays niçois.
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Jean-Marie Gustave Le Clézio naît à Nice le 13 avril 1940, de parents d’origine bretonne émigrés à l’île Maurice.
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En 1948, il s’embarque avec sa mère et son frère afin de rencontrer, au Nigéria, ce père qu’il ne connaît pas
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De retour à Nice en 1949, pendant ses études au lycée Masséna, il lit avec passion Kipling, Conrad, les récits des explorateurs, Rimbaud, les philosophes présocratiques…
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Il fréquente le ciné-club Jean Vigo et certains artistes comme Ben, dans le « magasin » duquel il signe son "Procès-verbal" (prix Renaudot, 1963).
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Entre 1970 et 1974, il partage la vie des Indiens Embéras et Waunanas dans la forêt du Darien panaméen. Sa vie se déroule désormais entre le Nouveau Mexique, Nice, l’île Maurice, un des lieux de la multiculturalité et la Bretagne de ses origines.
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C’est Désert qui lui apporte la consécration en 1980, il reçoit le Prix Paul Morand de L’Académie française à cette occasion.
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L’écrivain met sa plume au service de causes qui lui tiennent à cœur : le massacre des baleines grises, les essais nucléaires, le combat pour les libertés.
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En 1985 il écrit "Le Chercheur d'or".
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En 1986 il écrit "Voyage à Rodrigues".
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En 1991, il fonde et dirige avec son ami Jean Grosjean la collection « L’Aube des Peuples » chez Gallimard.
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"La Fête chantée" (1997) rend compte de cette expérience essentielle au Panama « qui a changé toute [sa] vie, [ses] idées sur le monde et sur l’art, [sa] façon d’être avec les autres, de marcher, de manger, d’aimer, de dormir, et jusqu’à [ses] rêves ».
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Il rédige la biographie de son père dans "L’Africain", en 2005.
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D’autres récompenses suivront jusqu’au couronnement du Prix Nobel (2008).
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En 2020 il publie "Chanson bretonne", suivi de "L'Enfant et la Guerre".