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Les Sud-Africains noirs subissaient déjà de la ségrégation avant cette année, mais l'élection de ce parti, composé uniquement d'hommes blancs, a causé la création des lois de l'apartheid. Le racisme était maintenant légal sous forme d'apartheid. -
Le Congrès panafricain d'Azanie (PAC) et le Congrès national africain (ANC) préconisaient un gouvernement de majorité noire. Les deux ont manifesté au poste de police de Sharpeville, ville d'Afrique du Sud, afin d'abolir le «pass» (passeport intérieur qui identifie la race de chacun). L'événement a aboutit sur une fusillade et un massacre (répression policière) qui a causé 69 décès et 180 blessés. Par après, les deux congrès sont caractérisés «hors-la-loi», donc interdits. -
Nelson Mandela était un des dirigeants de l'ANC. Il était un symbole important au sein du mouvement anti-apartheid, car il était un grand battant pour la communauté noire en Afrique du Sud. Puisque l'ANC a été interdite, Mandela a été emprisonné sur l’île de Robben Island à perpétuité pour trahison, après avoir lutté contre le régime de l'apartheid. -
Aux portes du pénitencier de Paarl (prison Drakenstein), Mandela est relâché ce jour-là en raison des nombreuses pressions exercées sur le gouvernement et du combat mené par les victimes de l'apartheid contre la discrimination raciale. Ce jour marque le début des négociations qui ont aboli l'apartheid. Mandela est fièrement accueilli par ses pairs. -
Après 43 ans de ségrégation raciale, le nouveau président Frederik De Klerk, élu en 1989, renonce que l'Afrique du Sud continue d'appliquer l'apartheid sous toutes ses formes. L'ANC laisse tomber la lutte armée. Toutes les lois sont abolies au Parlement d'Afrique du Sud et le régime tombe. C'est un pas en avant vers l'égalité des races...