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Les forces armées du Rwanda et une milice hutu appelée Interahamwe commencent le massacre des Tutsis, ainsi que les Hutus qui sympathisent avec les Tutsis. Dix forces de maintien de la paix des Nations Unies en provenance de Belgique sont également tuées.
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Un groupe de rebelles tutsis appelé le Front Patriotique Rwandais Tutsi (FPR) tente de sauver ses troupes et de mettre fin aux tueries. Le FPR avait été créé en 1988.
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Moins d'une semaine après le début des meurtres, des dizaines de milliers de Rwandais sont déjà morts. Environ 2.000 d'entre eux sont tués après que les soldats des Nations Unies aient été retirés d'une école qu'ils protègent.
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Environ 20 000 personnes cherchent refuge contre les meurtres à l'église catholique romaine de Nyarubuye. La plupart sont tués par des attaquants portant des lances, des haches, des couteaux et des fusils automatiques.
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Seuls 270 soldats des Nations Unies sont laissés au Rwanda après que l'ONU ait retiré 90% de ses troupes. L'ONU craint que ses casques bleus ne soient tués.
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Sans aide d'autres pays, les Tutsis continuent d'être assassinés. Vers la moitié du mois de mai, la Croix-Rouge indique que près d'un demi-million de personnes ont été tuées.
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L'ONU envoie 2 500 soldats français au Rwanda pour créer une zone sûre. L'action, appelée Opération Turquoise, ne réussit pas car les Tutsis continuent d'être tués dans la zone de sécurité.
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Le FPR dit qu'il a pris le contrôle et que la guerre est terminée. Le pasteur Bizimungu est nommé président et Faustin Twagiramungu est le nouveau Premier ministre