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L’ensemble des calendriers inscrits que nous possédons, malgré des différences majeures, partagent
un point commun.Ils fournissent une liste d’une quarantaine de fêtes inscrites en majuscules incluant
notamment les Parilia, les Lupercalia, les Consualia ou les Saturnalia. Il s’agit de fêtes anciennes dont la
liste aurait été préservée au fil du temps.Ce calendrier des fêtes en majuscules a certainement été fixé au
vie siècle av. JC, mais la création des fêtes est sans aucun doute plus ancienne -
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On considère que cette année-là, en 191 av. J.-C., une lex Acilia de intercalando fut demandée par le consul M. Acilius Glabrio. Le contenu de la loi n’est pas clairement déterminé, mais on suppose qu’elle a consisté à ajouter un mois intercalaire spécifique permettant de resynchroniser le calendrier lunaire avec l’année solaire. On lui attribue parfois d’avoir confié aux pontifes la charge des mois intercalaires, mais il est probable que cette compétence fut bien plus ancienne.
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On date de 153 av. J.-C. deux lois, la lex Fufia et la lex Aelia, dont le contenu aussi est discuté. L’hypothèse la plus probable est que ces lois ont interdit la tenue du concile de la plèbe les jours fastes en les restreignant aux jours comitiaux (comme les comices), de façon à limiter les actions des tribuns de la plèbe. Par ailleurs, on attribue à ces lois le passage du début de l’année du 1er mars au 1er janvier. Cette seconde idée est peut-être une interprétation excessive=
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A partir de 130 et pour le reste de la période considérée, Rome introduit une innovation que la singularise par rapport aux autres monnaies. Les frappes monétaires changent de façon annuelle n relation avec la magistrature des tresviri monetales, qui développent des thèmes en relation avec leurs mythes familiaux et, par là même, étendent la gamme des divinités apparaissant sur les monnaies.
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