375 Ans D'Histoire. Marie-Sophie Roy

  • La fondation

    La fondation
    Jérôme Le Royer de la Dauverdière et Jean Jacques Olier fondent un société ayant pour but de créer à Montréal une colonie missionnaire pour que les Amérindiens catholiques et les Français se côtoient et pratiquent ensemble l'agriculture. Ils obtiennent ainsi la seigneurie de Montréal et recrute Paul Chomeday de Maisonneuve (un homme aimable ave un passé militaire) ainsi que Jeanne Mance pour diriger le projet. La femme avait aussi pour but de fonder un hôpital à Montréal.
  • L'Hôtel-Dieu

    L'Hôtel-Dieu
    Fondé par Jeanne Mance en 1645, l'Hôtel Dieu est le premier hôpital de Montréal. En 1659, les temps sont durs, trois hospitalières de St-Joseph venues de France viennent donc lui prêter main forte. Le travail à effectuer est exigeant puisque l'hôpital est le seul de Montréal pendant une longue période de temps, les religieuses doivent s'occuper des malades des deux sexes et des deux nationalités (française et amérindienne). L'établissement sera démoli par les flammes à trois reprises.
  • L'expédition de Radisson et Des Groseillers

    L'expédition de Radisson et Des Groseillers
    Après avoir été enlevé par les Iroquois et par le fait même avoir appris leurs langues et leurs coutumes Radisson revient dans la colonie et part en expédition avec son beau-frère (Des Groseillers). Ils découvrent l'Ouest et le Sud dans le but d'améliorer les relations Français/Amérindiens. Ils reviennent à Montréal avec une grande charge de fourrure (qui sera confisquée) et une nouvelle manière de procéder: les marchands se rendront désormais auprès des Amérindiens pour récolter la fourrure.
  • De nouveaux propriétaires

    De nouveaux propriétaires
    En 1663, la Nouvelle-France subit de nombreux changements. Le roi prend en charge l'organisation de la colonie au dépend de la compagnie des 100 associés et les Sulpiciens (un groupe de prêtres présents sur l'île depuis 1657) reçoivent la propriété de la seigneurie de Montréal, car la société Notre-Dame ne pouvait plus gérer son bon fonctionnement. À l'avenir, le rôle du groupe de prêtres deviendra de plus en plus important dans le développement de la ville.
  • La Grande Paix de Montréal

    La Grande Paix de Montréal
    En 1701, les nations amérindiennes alliées aux Français se réunissent à Montréal pour signer un traité de paix qui permet de stopper pour une longue période les conflits qui font rage sur le territoire. Le document est entre autre signé par Louis-Hector de Callière et une trentaine de nations amérindiennes. Les Iroquois ont accepté cette alliance parce qu'ils étaient très affaiblis par la guerre, ils deviennent donc neutre dans les affrontements des Anglais contre les Français.
  • La capitulation

    La capitulation
    À la fin de la guerre de 7 ans, le général Jeffrey Amherst a pour but de conquérir Montréal. Le gouverneur Vaudreil décide de négocier les conditions de reddition avec le général anglais puisque ses troupes sont affaiblies. Vaudreil accepte que l'armée française n'ait pas les honneurs habituels de la guerre. L'entente permet aux colons de retourner en France, de pratiquer le catholicisme, de garder le droit à leurs propriétés et les alliés autochtones de la France gardent le droit à leurs biens.
  • La première université

    La première université
    James McGill, qui souhaite contribuer au développement de Montréal, fonde en 1821 la première université de la ville. L'homme débourse un important montant d'argent, cède ses propres terrain et les cours commencent dans sa villa de campagne quelques années plus tard. D'autres donateurs tel que William Molson permettent à institution de construire de nouveaux pavillons. De nos jours, cette école est la troisième meilleure au Canada selon le classement académique des universités de 2015.
  • Le premier maire

    Le premier maire
    Jacque Viger, auparavant inspecteur des infrastructures routières de Montréal et capitaine d'un régiment lors de la guerre de 1812-1814 est élu conseiller dans le quartier Sainte-Marie en 1833. Ses 15 collègues le nommeront maire lors de la 1ère séance du conseil. Il restera en poste pendant 3 ans et proposera durant son mandat les premières armoiries ainsi que la devise de Montréal. Après son mandat, l'homme continuera de s'impliquer dans la ville, mettant de côté la rébellion patriotique.
  • L’Incendie du Parlement

    L’Incendie du Parlement
    Suite à des débats difficiles et violent, la Chambre du Canada-Uni vote une compensation de 100 000 livres pour les habitants du Bas-Canada ayant subits des dégâts engendrés par les représailles des forces britanniques. Cette décision ne plaît pas aux marchands britanniques. À la suite d'une invitation du Montréal Gazette, quelques 1500 personnes entrent dans le parlement pour tout saccager sur leur passage. Le feu se déclare, le parlement est rasé et de précieux documents disparaissent.
  • Le pont Victoria

    Le pont Victoria
    Ce pont mesurant 2790 mètres construit entre 1854 et 1859 est à l'époque le plus long pont ferroviaire du monde. Il enjambe le St-Laurent et améliore ainsi l'accès aux marchandises pour les habitants de la rive sud de l'île. Lors de son inauguration, le pont est uniquement réservé à la voie ferrée. Aujourd'hui les automobilistes peuvent l'emprunter pour se rendre de Montréal à St-Lambert.
  • Travaux publics

    Travaux publics
    La crise économique fait rage à Montréal. À partir de 1932, des emplois sont offerts aux chômeur. Ces travaux publics sont à priori destinés aux pères de familles et consistent à paver les routes, à construire des aqueducs, des ponts, des tunnels, des marchés et d'aménager des parcs et des piscines extérieurs. Ces mesures contribueront à développer les infrastructures de la ville rapidement mais n’offriront cependant pas des emplois à tous.
  • La voie maritime du St-Laurent

    La voie maritime du St-Laurent
    Ce profond cours d'eau artificiel a été ouvert à la navigation en avril 1959. Elle relie le port de Montréal au Lac Érié, possède un succession de 5 écluses et une longueur de 3700 KM. Elle facilite la navigation des bateaux puisqu'elle contourne les chutes du Niagara et les rapides de Lachine. Elle est gérée à la fois par les Étas-Unis et le Canada.
  • La Place Ville Marie

    La Place Ville Marie
    Construite entre 1958 et 1962, cet important complexe d'affaire de 3,4 millions pieds carrés qui se démarque par sa célèbre tour cruciforme a contribué à faire de Montréal une métropole moderne, prospère, dynamique et audacieuse en plus de lui permettre d'obtenir le statut de ville de classe mondiale . L'endroit regroupe 4 grattes-ciels principaux, plusieurs sociétés de renom ainsi que près de 10 000 travailleurs.
  • Expo 67

    Expo 67
    Entre le 27 avril et le 29 octobre, Montréal accueille une des plus grandes expositions universelles de l'histoire. Sous le thème "Terre des Hommes" 62 nations, des organismes internationaux et canadiens ainsi que de grandes compagnies présenteront leurs atouts. L’exposition, qui a été visitée par 50 millions de personnes a permis d'ouvrir le Québec sur le monde et c'est pour cette raison que l'événement demeure ancré dans le paysage de la métropole et dans la mémoire de nombreuses personnes.
  • La Crise d'octobre

    La Crise d'octobre
    En octobre 1970, des membres de la FLQ capturent le diplomate Richard Cross et le ministre Pierre Laporte. Le groupe utilisait à l'époque des mesures violentes pour obtenir l'indépendance du Québec. Le gouvernement fédéral envoie donc l'armée canadienne dans la métropole. 500 arrestations et 6000 perquisitions sont alors effectuées. Pierre Laporte est retrouvé mort et les responsables de son décès sont condamnés en justice. Les débats sur l'indépendance de la province sont désormais pacifiques.
  • Les Jeux Olympiques

    Les Jeux Olympiques
    En 1976, la ville accueille ses premiers jeux olympiques. 92 nations sont représentées, 21 discipline sont exécutées, 6 084 athlètes sont regardés par 1 milliard de téléspectateurs et 3 millions de spectateurs présents sur les différents sites de compétition comme le stade olympique ou le complexe Claude-Robillard. Les jeux marquent aussi la première présence féminine en basketball, aviron et handball. La flamme est portée par un francophone et une anglophone pour représenter le bilinguisme.