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Le pére de l'indépendance du SENEGAL

  • Naissance de l'homme d'état

    Naissance de l'homme d'état
    Léopold Sédar Senghor naît le 9 octobre 19062 à Joal, petite ville côtière située au sud de Dakar, Sénégal. Son père, Basile Diogoye Senghor, est un commerçant catholique aisé appartenant à l'aristocratie sérère du Sénégal. Originaire de Djilor, sa mère, Gnilane Ndiémé Bakhoum (?-1948), que Senghor appelle dans Élégies « Nyilane la douce », appartient à l'ethnie sérère et à la lignée Tabor mais a des origines Peules
  • L'enfance du poéte

    L'enfance du poéte
    Léopold, passe les premières années de sa vie chez sa famille maternelle, les Bakhoum. Puis de retour chez son père, le jeune Léopold fréquente plus tard la mission catholique de Joal où il apprend le catéchisme et les premiers rudiments de la langue française. Senghor commence ses études au Sénégal, d'abord chez les Pères Spiritains pendant six ans, puis à Dakar au collège-séminaire François Libermann et au cours secondaire de la rue Vincens, qui s'appellera plus tard le lycée Van-Vollenhovet
  • SENGHOR étudiant noir

    SENGHOR étudiant noir
    Senghor arrive à Paris en 1928 aprés son BAC. Il étudie en classes préparatoires littéraires au lycée Louis-le-Grand (grâce à l'aide du député du Sénégal Blaise Diagne) et également à la faculté des lettres de l'université de Paris. À Louis-le-Grand, il côtoie Paul Guth, Henri Queffélec, Robert Verdier et Georges Pompidou, avec qui il se lie d'amitié. Il y rencontre également Aimé Césaire pour la toute première fois. Il obtient en 1931 une l
  • Début de carriére dans l'enseignement

    Début de carriére dans l'enseignement
    En 1935 il est reçu au concours d'agrégation de grammaire, après une première tentative non couronnée de succès. Il est le premier Africain lauréat de ce concours. Pour s'y présenter il a du faire une demande de naturalisation.Il débute sa carrière de professeur de lettres classiques au lycée Descartes à Tours, puis est muté, en octobre 1938, au lycée Marcelin-Berthelot de Saint-Maur-des-Fossés, dans la région parisienne.
  • Senghor au coeur de la second guérre mondiale

    Senghor au coeur de la second guérre mondiale
    En 1939, Senghor est enrôlé comme fantassin de 2e classe dans un régiment d'infanterie coloniale. Il est affecté au 31e régiment d'infanterie coloniale, régiment composé d'Africains, malgré la naturalisation de Senghor en 1932.
  • Senghor prisonnier de guérre

    Senghor prisonnier de guérre
    Il est arrêté et fait prisonnier par les Allemands à La Charité-sur-Loire. Il est interné dans divers camps de prisonniers. Il est ensuite transféré au Frontstalag 230 de Poitiers, un camp de prisonniers réservé aux troupes coloniales. Les Allemands voulaient le fusiller le jour même de son incarcération ainsi que les autres soldats noirs présents. Ils échapperont à ce massacre en s'écriant « Vive la France, vive l’Afrique noire ».Au total, Senghor passera deux ans dans les camps de prisonniers
  • L'homme d'etat de l'époque coloniale

    L'homme d'etat de l'époque coloniale
    Senghortenir devient communiste. Il reprend la chaire de linguistique à l’École nationale de la France d'outre-mer qu'il occupera jusqu'à l'indépendance du Sénégal en 1960. Au cours d'un de ses voyages de recherche sur la poésie sérère au Sénégal, le chef de file local des socialistes, Lamine Guèye lui propose d'être candidat à la députation. Senghor accepte et est élu député de la circonscription Sénégal-Mauritanie à l'Assemblée nationale française
  • Mariage entre Senghor et Ginette Eboué

    Mariage entre Senghor et Ginette Eboué
    Le 12 septembre 1946, Senghor se marie avec Ginette Éboué (1923-1992), attachée parlementaire au cabinet du ministre de la France d'Outre-mer et fille de Félix Éboué, ancien gouverneur général de l'Afrique-Équatoriale française; avec qui il eut deux fils, Francis-Arphang (né le 20 juillet 1947) et Guy-Wali (né le 28 septembre 1948),
  • Senghor et son deuxiéme mariage

    Senghor et son deuxiéme mariage
    Entre temps, il avait divorcé de sa première femme en 1956 et s'était remarié l'année suivante avec Colette Hubert, une Française originaire de Normandie, avec qui il eut un fils, Philippe-Maguilen (17 octobre 1958 - 4 juin 1981), décédé accidentellement à Dakar. Il consacrera le recueil « Lettres d'Hivernage » à sa seconde femme
  • L'homme d'ETAT

    L'homme d'ETAT
    Senghor est un fervent défenseur du fédéralisme pour les États africains nouvellement indépendants, une sorte de « Commonwealth à la française ». Le 13 janvier 1957, une « convention africaine » est créée.Élu le 5 septembre 1960, Senghor préside la toute nouvelle République du Sénégal. Il est l'auteur de l'hymne national sénégalais, le Lion rouge. Le Président du Conseil de Gouvernement,
  • La francophonie selon Senghor

    La francophonie selon Senghor
    Senghor soutient la création de la Francophonie et fut le vice-président du Haut-Conseil de la Francophonie.En 1962, il est l'auteur de l'article fondateur « le français, langue de culture »8 dont est extraite la célèbre définition : « La Francophonie, c'est cet Humanisme intégral, qui se tisse autour de la terre ».Il théorise un idéal de francophonie universelle qui serait respectueuse des identités et imagine même une collaboration avec les autres langues latines.
  • LEOPOLD SEDAR SENGHOR l'homme de culture

    LEOPOLD SEDAR SENGHOR l'homme de culture
    Le 30 mars 1966, Dakar accueille le premier Festival mondial des arts nègres. La civilisation africaine est à l’honneur. Le président réaffirme que la culture est le socle du développement.
  • Senghor et le pluripartisme au Senegal

    Senghor et le pluripartisme au Senegal
    Le 22 mars, il est l’objet d’une tentative d’attentat. Le coupable sera condamné à mort et exécuté. En mai 68, les étudiants se mettent en grève, suivis par les travailleurs. Le président convient de la nécessité d’effectuer des réformes et de partager le pouvoir. En 1970, il nomme Abdou Diouf premier Ministre. En 1973, Senghor est réélu, il autorise Abdoulaye Wade à créer un parti en 1974. En 1976, il instaure le multipartisme limité à trois composantes : socialistes, communiste et libérale.
  • Fin de sa vie politique

    Fin de sa vie politique
    En décembre 1980, Léopold Sédar Senghor se retire de la vie politique et s’installe en Normandie. Il laisse le pouvoir à Abdou Diouf et se consacrera désormais à la culture. Il deviendra docteur honoris causa de nombreuses universités.
  • L'académicien

    L'académicien
    Après avoir été désigné Prince des poètes en 1978, il est élu à l'Académie française le 2 juin 1983, au 16e fauteuil, où il succède au duc de Lévis-Mirepoix10. Il est le premier Africain à siéger à l'Académie française, celle-ci poursuivant ainsi son processus d'ouverture après l'entrée de Marguerite Yourcenar. La cérémonie par laquelle Senghor entre dans le cercle des immortels a lieu le 29 mars 1984, en présence de François Mitterrand.
  • L'homme d'ETAT s'éteint

    L'homme d'ETAT s'éteint
    Malade, Senghor passe les dernières années de son existence auprès de son épouse, à Verson, en Normandie, où il décède le 20 décembre 200111. Ses obsèques ont lieu le 29 décembre 2001 à Dakar, organisées par le Président Abdoulaye Wade et en présence d'Abdou Diouf, ancien président et de toute la poulation sénègalaise .