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Goethe distingue un cycle de trois sortes de traduction.
La première se limite à transmettre l'œuvre telle qu'elle est dans la langue originale.
La deuxième présente l'œuvre de telle sorte qu'elle paraît avoir été composée dans la langue de la culture réceptrice.
La troisième est une synthèse des deux précédentes. -
MmeDacier et Antoine Houdar de la Motte. Seconde querelle des Anciens et des Modernes.
Houdar de la Motte distingue les traductions « littérales », comme celle, en prose, de MmeDacier (1711), et les « imitations élégantes », qui « tiennent le milieu entre la traduction simple (littérale) et la paraphrase2 ». -
Dryden donne une définition de la traduction résolument moderne dans son rejet de l'imitation.
En 1680, dans sa préface à Ovid's Apisï/es. -
Nicolas Perrot d'Ablancourt. Mettront les considérations esthétiques au premier plan en matière
de traduction. La fidélité et la littéralité sont subordonnées au respect du style de la langue classique.
On ne sera donc pas étonné de voir les traduc- tions se plier au goût classique et devenir de Belles Infidèles. -
La traduction des "Essais de Montaigne" par John Florio (1603)
Mots par Mots. -
La plus célèbre des traductions "la traduction de Plutarque" par Thomas North, Lives of the Noble Grecians and Romans (1579). North effectue la traduction des Vies parallèles de Plutarque par Amyot. Pratique courante à l'épo- que : par rapport au latin et, à plus forte raison, au grec, le français était de loin la langue la mieux maîtrisée. La traduction de North, elle aussi, se voit accorder le statut d'œuvre littéraire. -
Le terme de « plagiat » ne devient péjoratif qu'au XVIIIe siècle. Les frontières entre imitation, traduction et adaptation varient en effet selon les époques.
L'un des premiers théoriciens de la traduction à la Renaissance est Étienne Dolet à qui l'on doit en français le mot « tra- duction » -
À partir de la mort d'Alexandre (323 av. J.-C.), le rayonnement de la civilisation hellénistique est si grand que le grec devient la langue dominante la Septante est traduite à Alexandrie tout naturellement de l'hébreu en grec.
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La pierre de Rosette, est une traduction de l’égyptien en grec réalisée en 196 av. J.-C. dans l'Égypte ptolémaïque. -
Cicéron
Rome antique
Ouvre "De optimo genere interpretandi (395)"
Sens par Sens Cicéron dit que nous pouvons traduire sens par sens excepté la bible.
Cicéron dis- tingue ainsi deux formes de traduction : au premier degré, ce que l'on pourrait appeler la traduction pro- prement dite, celle de l’« interpres » ; au deuxième degré, celle de l’« orateur » -
Les traductions effec- tuées par les Romains remontent au IIIe siècle av. J.-C., avec Livius Andronicus, premier traducteur européen connu.