Plus qu’un spectacle merveilleux : Le cirque comme témoin de l'histoire de l’Europe de 1648 à 1992

  • Nains et bouffons à la cour d'Espagne

    Nains et bouffons à la cour d'Espagne
    Ce tableau s'intitule Las Meninas et est réalisé par le peintre espagnol Diego Velasquez en 1656. Il représente une scène de la cour du roi Philippe IV, où l'on voit deux nains à droite du tableau. Celui-ci permet donc de comprendre la présence importante des bouffons et des nains dans l'entourage des Habsbourg d'Espagne, ainsi que la nature privée et aristocratique des spectacles, puisque les personnages ne sont pas nombreux, font partie de la famille royale, et semblent être dans une chambre.
  • Le cirque moderne de Philip Astley

    Le cirque moderne de Philip Astley
    "L'Amphithéâtre d'Astley" est une estampe publiée dans le journal The Microcosm of London en 1808. On y voit d'abord la nature plus grande des spectacles puisqu'il y a un large public. De plus, l'architecture élaborée témoigne de l'intérêt pour l'art renouvelé à l'époque des Lumières, et de la volonté du cirque de paraître toujours plus somptueux afin d'émerveiller les spectateurs. Enfin, la manière dont sont habillés les personnages montre que le cirque était un lieu réservé aux plus riches .
  • Spectacles de "monstres" à l'époque victorienne

    Spectacles de "monstres" à l'époque victorienne
    Ce document,qui s'intitule "Deformito-mania", est une gravure publiée dans le journal anglais Punch en septembre 1847. De nature satirique, elle met en lumière la fascination du peuple pour les "monstres", c'est-à-dire les gens avec des malformations physiques, puisque le public se rue dans des halls pour voir ces personnes qu'ils considèrent effroyables. Ce dessin permet également de constater que les gens était déjà conscients à l'époque du caractère malsain de la pratique.
  • Irene Bento-Danner sauvée par Adolf Althoff

    Irene Bento-Danner sauvée par Adolf Althoff
    Ce document est un extrait du témoignage donné par Irene Bento-Danner en octobre 1994. Elle y exprime sa reconnaissance pour Adolf Althoff, le propriétaire du cirque qui les a sauvé, en soulignant sa bravoure malgré le danger de la situation. De manière plus générale, ce document aide donc à comprendre la situation des Allemands qui ont décidé de cacher des Juifs pendant l'Holocauste, car ils couraient sans cesse le risque d'être dénoncés et devaient donc faire preuve de beaucoup de vigilance.