-
Le naturaliste et écrivain Pline l'Ancien évoque la possibilité que l'humain puisse influencer le climat dans son Histoire naturelle. -
[Date non précise] Vers la fin du XVe siècle, Christophe Colomb observe que la quantité d'arbres sur une île influence la quantité de pluies. Il coupe donc les arbres puisque les pluies sont mauvaises pour la conservation de ses provisions. -
En Nouvelle-France, les colons français effectuaient une déforestation volontaire en asséchant les marais et en cultivant les terres. Ce nouveau climat local modifié augmentait la quantité et la qualité des récoltes.
-
Au XIXe siècle, avec la révolution industrielle, la source d’énergie principale devint le charbon ou d’autres énergies fossiles. Ce changement drastique par rapport à la société principalement agricole d’autrefois a fortement augmenté la quantité de gaz à effet de serre relâchés dans l’atmosphère ; bien qu’on n’en était pas encore au courant à l’époque. -
Le botaniste allemand Alexander von Humboldt, lors d’un voyage en Amérique du Sud, attribue la rapide sécheresse d’un lac à la déforestation par l’agriculture. C’est à ce moment qu’il développa sa théorie sur les changements climatiques par l’humain. -
Le français Joseph Fourier publiera ses Remarques générales sur les températures du globe terrestre et des espaces planétaires – qui, malgré leur titre peu accrocheur, pavèrent le chemin pour de nombreux autres scientifiques après lui. Cette théorie, souvent considérée comme la première exposant cette notion, explique ce qu’on appelle aujourd’hui l’effet de serre, sans toutefois le nommer ou en définir correctement l’origine. -
La découverte des gaz à effet de serre, a été réalisée en 1856 par la chercheuse américaine Eunice Newton Foote. Bien que ses découvertes soient souvent oubliées, ignorées ou attribuées à d’autres, elle est la première à avoir identifié le CO2 comme étant un gaz à effet de serre. Elle a aussi prédit qu’une augmentation de ce gaz dans l’atmosphère entraînerait un réchauffement climatique important, comme celui que nous sommes en train d’observer aujourd’hui. -
La recherche sur les changements climatiques a connu un creux jusqu’en 1956, où un article par Roger Revelle et Hans Suess sur le rôle des océans dans la crise climatique relance l'intérêt des scientifiques sur le sujet. Dans ce texte d’une dizaine de pages, ils décrivent notamment le réchauffement climatique comme étant « une expérience géophysique à grande échelle. » -
L'Organisation des Nations Unis tient sa Conférence sur des Nations Unies sur l’environnement à Stockholm. Cette conférence, maintenant considéré comme étant le premier Sommet Planète Terre, constitue la première fois où les questions environnementales ont occupé une place primordiale dans les préoccupations internationales. -
En 1985, un article de la revue Nature sonne l’alarme à l’internationnale : un trou de la taille comparable à celle de l’Amérique du Nord s’étend dans l’atmosphère au dessus de l’Antarctique. Les principaux coupables ? Les CFC (chlorofluorocarbures) et les halons, des substances appauvrissant la couche d’ozone. -
Le Protocole de Montréal, qui vise à protéger à couche d’ozone par l’élimination graduelle des substances appauvrissant la couche d’ozone, est adopté le 16 septembre 1987 par tous les pays membres de l’organisation des Nations Unies. Sophie Godin-Beekman affirme que « le Protocole de Montréal est considéré comme étant le protocole environnemental ayant eu le plus de succès. » -
Le groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), qui compte aujourd’hui 195 États membres des Nations Unis, est fondé en 1988. Il s’agit d’une organisation qui vise à « fournir des évaluations détaillées [...] sur les changements climatiques » au tous les États membres afin qu’ils puissent prendre les mesures nécessaires. Depuis sa création, le GIEC a issu cinq rapports, et un sixième est présentement en cours d’examination. -
En 2021 à Glasgow, en Écosse, a eu lieu la COP26 – la 26e édition de la Conference of Parties, une conférence environnementale de grande envergure. Selon l’activiste suédoise Greta Thunberg, « ce n’est pas un secret que la COP26 est un échec. » -
« La vague de froid de 2021 en Amérique du Nord est un événement météorologique qui s'est déroulé en février 2021 . De l'air arctique est descendu sur les Prairies canadiennes au début du mois, s'est propagé au centre des États-Unis en mi-février et a même atteint le nord du Mexique. »
-- WIKIPÉDIA, Vague de froid en Amérique du Nord en 2021. -
[Date non précise] L'Ouest américain subit une sécheresse intense à l'été 2021, ce qui entraîne des restrictions de l'utilisations de l'eau jamais vues auparavant. -
En juillet 2021, une série d'inondations frappent l'Europe, surtout dans l'Ouest. Ces catastrophes naturelles sont directement liées aux changements climatiques.