Travail B: Création d'une ligne du temps

  • Fin de la conquête/ Début du Régime anglais

    La fin de la Conquête marque le passage du Régime français au Régime anglais (1760). En contexte d'éducation, cette date est importante puisqu'elle a permis de connaitre le fonctionnement et l’implantation du système scolaire français catholique québécois. Cela se faisant en se basant sur les besoins primaires de l'époque, mais surtout en tenant compte des idéaux du clergé. Des lois sont mises sur pied (loi 1801, 1824 et 1829) pour laisser une plus grande place à l'État dans l'éducation.
  • Le rapport de Lord Durham

    Durham dépose son rapport. Il constate que la lutte entre les deux peuples créent des tensions et l'école est utilisée à des fins politiques à un point tel que les parents ne voient plus la nécessité d'y envoyer leur enfant. Il suggère l'union du Haut et du bas Canada afin d'assimiler les Canadiens-français. D'ailleurs, malgré l'Acte d'Union qui suit l'année suivante, en 1840, on remarque que la province reste sans organisation scolaire et a très peu d'importance et de prestige.
  • Acte de l'Amérique du Nord Britannique (AANB)

    Bien que l'école soit peu organisée dans la période précédente, il semble qu'on tente de la restructurer dans entre les années 1840 et 1875. D'ailleurs, avec l'AANB en 1867, le Canada devient une confédération. C'est à ce moment qu'on établi pour la toute première fois que l'éducation primaire et secondaire relève du gouvernement Québécois.
  • L'instruction obligatoire

    En 1901, la loi sur l'instruction obligatoire vient marquer cette période de l'histoire de l'éducation. En effet, les parents sont obligés d'envoyer leurs enfants de 8 à 13 ans à l'école. On voit d'ailleurs, à partir de ce moment, la création des Universités, l'accessibilité aux collègues et une ouverture sur les disciplines scientifiques. Ces évolutions permettent à l'éducation québécoise de rattraper le retard des dernières années, même si l'Église s'oppose à la scolarisation obligatoire.
  • Grande Charte de l'éducation

    Le système de l'éducation est de plus en plus encadré durant ces années. En 1961, le Ministre de l'époque, Paul Gérin-Lajoie, met sur pied la Grande Charte de l'éducation qui donne le droit absolu pour tout enfant à recevoir l'enseignement de son choix, d'avoir accès à la gratuité scolaire jusqu'à 11 ans et du droit de vote pour tous les parents aux élections scolaires. On voit une grande évolution dans le domaine de l'éducation et une mise sur pied organisée et structurée.
  • La Commission Parent

    La Commission Parent est une commission royale d'enquête qui fait état de la situation de l'éducation au Québec dans les années 1960. Ses tômes, parus en 1963, bouleversent l'image que l'on a de l'école, à l'époque, et ont beaucoup d'influence sur les années qui suivent. On y parle de l'égalité des chances, de l'accessibilité à l'enseignement supérieur et de la responsabilité de l'État.On tente même de mettre fin au contrôle de l'Église sur l'école.
  • Création de collèges d'enseignement général et professionnel

    Jusqu'à la Révolution Tranquille, l'éducation supérieure n'est accessible qu'à une minorité de la population en raison du faible taux de scolarisation. De plus, vu les frais de scolarité qui s'y rattachent, très peu de gens peuvent se le permettent. Or, en 1967, on voit apparaître 12 cégeps. On tente de rendre l'éducation plus accessible à un plus grand nombre.
  • Loi sur la Charte de la langue française

    Afin d'apporter un renouveau en enseignement et d’accroître la qualité de l'éducation au primaire et au secondaire, on crée la Loi 101 qui fait du français la langue officielle du Québec.
  • Réorganisation pédagogique

    Grand vent de changement à partir de 1985 où l'on assiste à une réorganisation pédagogique de notre système scolaire québécois. Le ministère de l'Éducation développe des priorités d'ordre préscolaire, primaire et secondaire. Le nouveau ministère de l'Enseignement supérieur, de la Science et de la Technologie aura juridiction sur l'enseignement collégial et universitaire, ainsi que sur la science et la technologie.
  • Loi sur l'instruction publique

    Les commissions scolaires deviennent francophones et anglophones. L'école devient obligatoire jusqu'à l'âge de 16 ans. L'école est beaucoup plus autonome et veut suciter une plus grande participation de tous les intervenants. Aussi, on porte un souci particulier aux élèves handicapés ou en difficulté d'adaptation ou d'apprentissage.
  • Réforme du curriculum

    La réforme Marois ( alors que Pauline Marois était Ministre de l'éducation), visait à laïciser le système scolaire québécois sur les droits acquis, plus précisément sur ceux portant sur la religion. Par exemple, les commissions scolaires catholiques et protestantes ont été supprimées et remplacées par des commissions scolaires francophones et anglophones. De plus, les cours de moral/ religion sont abolis.
  • Le renouveau pédagogique

    Le renouveau pédagogique est une réforme, crée au début des années 2000, qui vise une approche par compétence, telle qu'on l'a connait aujourd'hui (PFÉQ). La mission du programme: Instruire, qualifier, socialiser. Elle est présentement controversée et questionnée par plusieurs spécialistes et professionnels.