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Dissolution de l'assemblée.
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Large plébiscite qui donne une très forte majorité à Louis-Napoléon Bonaparte élu président pour 10 ans
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Décret supprimant la Garde nationale sur tout le territoire
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A la suite des plébiscites des 21 et 22 décembre de l’année précédente qui ont accordé à un président élu pour dix ans de très larges pouvoirs, la nouvelle Constitution promulgue les dispositions qui viennent d’être votées.
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un magasin de nouveautés qui va bouleverser le commerce français. Aristide Boucicaut en est le fondateur. Il a choisi de casser les prix en limitant ses marges bénéficiaires, et qui plus est d’indiquer un prix qui ne peut plus être négocié. Le succès de la formule est immédiat. S’il fait un chiffre de 450 000 francs à la fin de l’année, dès 1869, il annoncera un chiffre d’affaires de 20 millions de francs.
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Ce plébiscite permet à Louis-Napoléon Bonaparte de confirmer, par l'usage du suffrage universel, le coup d'État du 2 décembre 1851 par lequel il renversa la République parlementaire, acte fondateur du Second Empire. Près de 97% des suffrages exprimés constituent un "OUI" mais les abstentionnistes sont nombreux, près de 20%.
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Louis-Napoléon Bonaparte devient Napoléon III. « Représentant à tant de titres la cause du peuple et la volonté nationale, ce sera la nation qui, en m’élevant au trône, se couronnera elle-même. »« Aidez-moi, messieurs, à asseoir sur cette terre, bouleversée par tant de révolutions, un gouvernement stable qui ait pour base la religion, la propriété, la justice, l’amour des classes souffrantes. »
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Haussmann préfet de la Seine et début des grands travaux à Paris
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Le Royaume-Uni et la France déclarent la guerre à la Russie, pour soutenir l'Empire ottoman. Provoqué par l'expansionnisme russe et la crainte d'un effondrement de l'Empire ottoman, les Turcs exigent alors le retrait des troupes, mais, devant le refus des Russes, l'Empire ottoman déclare la guerre à la Russie le 4 octobre 1853. Elle s'acheva par la défaite de la Russie, entérinée par le traité de Paris de 1856.
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29 avril: dissolution du corps législatif par NIII
21 juin: victoire des « candidats officiels » à 88,5% contre opposition à 11,5% mais abstention à 35,8 %, malgré une campagne électorale contrôlée par les préfets. -
L'attentat visait Napoléon III pour son soutien au Pape lors des combats qui marquèrent le bref épisode de la République romaine (1849), l'espoir étant de déclencher une révolution en France qui se propagerait en Italie pour l'indépendance de l'Italie. L'instruction judiciaire est brève, Orsini reconnaissant immédiatement le crime et s’accusant d’avoir tout organisé, il est condamnés à mort. Cet attentat déterminera cependant Napoléon III à prendre part à la réunification de l’Italie.
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qui permet de condamner à la prison ou à l'exil, sans jugement, tous les récidivistes ou même les simples « suspects ». => ce qui vient accroître la répression
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Au cours de l’une de ses cures à Plombières, Napoléon rencontre Cavour. Le tête-à-tête secret dure sept heures. Le ministre du roi Victor-Emmanuel, qui aspire à faire de l’Italie un seul Etat, convainc l’empereur. Napoléon aidera l’Italie à faire son unité. La France s’engagera à la condition que l’Autriche soit l’agresseur.
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C’est Ferdinand de Lesseps qui a créé en 1854 et 1856 une compagnie chargée par le pacha Saïd d’établir un passage entre la Méditerranée et la mer Rouge. Aujourd’hui, le premier coup de pioche est donné par Lesseps lui-même.
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Déclaration de guerre à l'Autriche
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En dépit de la violence des combats qui font quelque 30 000 morts de part et des milliers de blessés, cette bataille livrée presque par hasard, est remportée par les armées françaises et sardes, grâce au courage des zouaves qui prennent d’assaut les fortifications du village de Solférino. Le soir, Napoléon III télégraphie à Paris : « Grande bataille et grande victoire. »
10 novembre : Traité de Zurich avec l'Autriche mettant fin à la guerre d'Italie. Le Piémont annexe la Lombardie. -
Après le coup d'état en 1851:
4 décembre : écrasement de la résistance républicaine à Paris (300 morts).
5 décembre : Décret d'exil contre les républicains.
12 décembre : exil de Victor Hugo en Belgique.
=> 1859: Hugo refuse de regagner la France. -
Signature d'un traité de libre-échange avec le Royaume-Uni pour favoriser le développement du commerce à l'international. Napoléon III a mené secrètement les négociations. Ni les industriels ni le Corps législatif ne sont informés lorsqu’il signe ce traité de libre-échange par lequel il bouleverse des lois sur le commerce datant de Colbert (fin XVIIe siècle).
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Un traité secret, signé à Turin entre la France et la Sardaigne, promet le rattachement de la Savoie et de Nice à la France. Les 15 et 16 avril 1860, par un plébiscite qu’a imposé Cavour, Premier ministre du roi Victor-Emmanuel, les Niçois se prononcent par 83,8 % pour la France. Les 21 et 22 avril, les Savoyards, par 130 533 oui et 235 non, choisissent de même le rattachement à la France.
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contre les Chinois.
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ouvrant à la France et l'Angleterre de nouveaux ports en Chine. Les Chinois accordent à la France par ce traité d’importantes concessions économiques, religieuses et militaires.
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Décret donnant au Corps législatif et au Sénat le droit d'adresse (réponse des Chambres au discours annuel du Trône).
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Sénatus-consulte qui déclare les débats des séances du sénat et du corps législatifs seront reproduits dans le Journal officiel
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le journal Le Moniteur publie une longue lettre de Fould, destinée à l'empereur, et pourtant critiquant durement les dépenses excessives. Une réponse de Napoléon III approuve les termes de ce réquisitoire et nomme Fould ministre des Finances, et le charge d'une réforme
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franco-hispano-britannique, pour défendre leurs intérêts économiques. La France poursuit seule la lutte (échec devant Puebla en mai 1862).
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Elections au Corps législatif
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Fondation
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Au du Corps législatif, les valeurs libérales doivent être les bases du régime.
- individuelle (la sécurité des citoyens contre l'arbitraire gouvernemental et l'abandon de la loi de sûreté générale)
- des échanges d'idées ( donc presse, qu'il estime cpdt devoir ê contrôlée)
- de vote (supp candidature officielle et fin de la pression électorale)
- droit d'interpellation des ministres au Corps législatif
- rétablissement d'un vrai régime parlementaire (découlant de la 4e liberté) -
Suppression du délit de coalition accordant ainsi le droit de grève.
Emile Ollivier résume l’esprit de la loi par ces mots : « Liberté absolue de la coalition à tous les degrés. Répression rigoureuse de la violence et de la fraude. » Cette loi sera vivement discutée par la droite et taxée de calcul politique par la gauche. « Elle commence par une promesse ; elle continue par une menace », dit d’elle Jules Simon. -
Sénatus-consulte laissant « le libre choix de la citoyenneté française aux Algériens tout en leur assurant sans condition les droits civils des Français ». Ce texte est considéré comme le plus libéral de la législation coloniale française. Les Musulmans et les Juifs d’Algérie peuvent obtenir leur naturalisation française s’ils la demandent.
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entre le chancelier Bismarck et Napoléon III qui soutiendra la politique anti-autrichienne de la Prusse. En échange de la neutralité française dans les affaires allemandes, Bismarck propose à Napoléon III une entente italo-prussienne qui stipulerait, en cas de défaite de François-Joseph Ier d'Autriche, le transfert de la Vénétie au royaume d’Italie
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Le droit d'interpellation décrit la possibilité de formuler une demande à une autorité et l'obligation pour celle-ci d'y répondre. Elle recouvre deux dimensions: au Parlement dans les relations entre les parlementaires et le gouvernement, puis dans la cité, dans les relations entre les citoyens et les responsables des institutions publiques.
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des députés bonapartistes et libéraux (tiers parti) déposent un amendement à l'adresse qui obtient 45 voix où ils émettent le vœu d'un « sage progrès de nos institutions » vers plus de libéralisme
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l’armée française de Bazaine évacue Mexico. L’expédition du Mexique se termine de façon pitoyable. Les troupes françaises sont expulsées sous la pression des États-Unis et l’empereur Maximilien est exécuté le 19 juin.
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L'industriel Eugène Schneider est nommé par Napoléon III président du Corps législatif
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organisant l'enseignement primaire féminin (les communes de plus de 500 habitants doivent entretenir une école primaire de filles), et ouvrant la voie vers la gratuité de l'enseignement
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Après que Bismarck rend publiques au Reichstag les démarches de la France pour annexer le Luxembourg le 1er avril, Napoléon III se voit refuser le Grand-duché de Luxembourg (en compensation pour sa neutralité pendant la guerre austro-prussienne). Le Luxembourg devient un pays neutre sous la garantie des puissances
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supprimant l'autorisation préalable et les avertissements.
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autorisées pour discuter de questions industrielles, agricoles ou littéraires.
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Elections au Corps législatif, victoire républicaine (programme de Belleville de Gambetta)
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Sénatus-consulte donnant des pouvoirs accrus au Corps législatif qui pourra déposer des projets de loi.
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20 avril: Sénatus-consulte modifiant le régime dans un sens parlementaire
8 mai: approbation réforme constitutionnelle libérale par plébiscite
Participation 82% et 81,35 % de oui. -
Dépêche d'Ems, envoyée par Bismarck, Premier ministre prussien, à Napoléon III, pour inciter la France à déclarer la guerre, et faire ainsi jouer l'alliance défensive qui lie les États allemands du Sud à ceux du Nord (traité d’alliance défensive des Etats de la Confédération germanique).
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19 juillet : La France déclare la guerre à la Prusse.
Août : 3 défaites françaises d'affilé face aux Prussiens à Wissembourg, Forbach-Spicheren et Frœschwiller-Wœrth
2 septembre : Napoléon III, encerclé à Sedan, capitule.
4 septembre : L'Assemblée proclame la déchéance de Napoléon III et l'établissement de la République. Formation d'un gouvernement provisoire.