Revendications et lutte nationalle

  • Accéder au pouvoir

    En 1791, une troisième constitution remplace l’acte de Québec: L’Acte constitutionnel. Il répond aux demandes des marchands et des loyalistes de la province de Québec. L’acte divise la Province de Québec en deux: le Haut-Canada et le Bas-Canada. Le Haut-Canada est
    Majoritairement anglophone et le Bas-Canada est majoritairement francophone. L’Acte introduit le parlementarisme en créant une chambre d’assemblée constituée de députés élus par les citoyens.
  • Accéder au pouvoir pt.2

    Sur le plan léglislatif, les deux colonies ont gardés les lois criminelles anglaises. Au Bas-Canada, les lois civiles françaises demeure très , mais au Haut-Canada se sont les lois civiles anglaises qui sont mis en place. Les terres se divisent maintenant en cantons. La liberté de pratiquer la religion Catholique demeure.
  • Expérimenter le parlementarisme

    En Mai 1792: début des élections au Bas-Canada. 50 députés sont élus. Les deux tiers sont francophone. Ils défendent surtout les groupes les plus influents. 17 Décembre 1792, première législature: deux débats. Le premier est le choix de l’orateur (celui qui préside l’assemblée). Le deuxième concerne les langues utilisées au Parlement. Il y a des tensions entre les anglais et les français. En 1802, le roi approuve un projet de loi qui propose des écoles
    Primaires anglaises. Les Fr. désaprouvent
  • Le nationalisme

    Au début du 19e siècle, une pensée commence à émerger dans plusieurs sociétés d’Europe et d’Amérique: le nationalisme. Au Bas-Canada, plusieurs Britanniques partagent un sentiment d’appartenance à l’Empire britannique.
  • Débattre au Parlement et à la presse

    Après les tensions sur la langue, en 1805, un très grand désaccord entre les français et les anglais survient. Le sujet est le financement des prisons. Les français proposent une taxe sur les marchandises alors que les anglais veulent imposer une taxe sur les terres. En Février 1805, le projet de loi approuvé est celui d’une taxe sur les marchandises. Entre 1805 et 1806, deux journaux voient le jour: d’abord un anglophone et un francophone par la suite.
  • Blocus continental

    En 1806, Napoléon Bonaparte met en place une politique appellée “Blocus continental”. Le but de la politique est d’empêcher les Britanniques de s’approvisionner en marchandises comme le bois et le blé sur le continent européen.
  • L’affaire Ezekiel Hart

    En Février 1808, une pétition est lancée a la Chambre d’assemblée pour faire exclure le député Ezekiel Hart, un marchand juif anglophone, qui ne peut pas prêter serment sur la bible à cause de sa religion. Le parti canadien sont d’avis, car ils croient qu’il pourrait nuire a leur majorité en chambre.
  • Essor de l’industrie forestière et déclin du commerce des fourrures

    En 1810, l’industrie forestière prend son essor et devient le secteur économique le plus important. De son côté, le commerce des fourrures connaît des difficultés. Les coûts pour se procurer de la fourrure augmentent, car elle est plus rare. La demande de fourrures baisse en Europe
  • Luttes pour la libération nationale

    Les colonies d’Amérique latine appartenant à l’Espagne et au Portugal, se soulèvent alors qu’elle ls cherchent à couper le lien colonial avec leur métropole. Dès 1810, des luttes pour la libération nationale commencent. Certaines colonies acquièrent leur indépendance l. C’est le cas d’Haïti, du Paraguay et de l’Argentine, notamment. Les patriotes canadiens trouvent d’ailleurs dans la décolonisation de l’Amérique latine des arguments et des exemples pour appuyer leurs demandes.
  • Le blocus maritime

    En réponse au blocus continental, le Royaume-Uni impose un blocus maritime qui empêche les pays sous le contrôle de Napoléon de commercer avec d’autres pays. La marine britannique fouille les navires étrangers circulants dans les eaux européennes. Cette situation irrite les américains
  • Envahissement du Haut-Canada

    Les États-Unis tentent d’envahir le Haut-Canada en 1812. En 1813, il y a aussi des batailles au Bas-Canada, surtout a Châteauguay. Les Américains n’arrivent pas à les invader à cause des alliances avec les autochtones. En 1814, le Royaume-Uni et les États-unis signent un traité de paix, qui stipule le maintien des frontières d’avant la guerre
  • Corn laws

    À la fin des années 1815, les pays européens reprennent leurs échanges commerciaux avec le Royaume-Uni. Pour protéger son agriculture et celle de ses colonies, le Royaume-Uni adopte alors des corn laws. Ces lois visent à limiter l’entrée au Royaume-Uni des céréales en provenance des autres pays européens.
  • La création de la première banque de la colonie

    Puisque le nombre de transactions commerciales liées au bois augmente, la colonie manque d’argent. Plusieurs marchands souhaitent la création de banques au Bas-Canada. À l’été 1817, trois marchands créent la banque de la colonie, la Banque de Montréal. Deux autres banques ouvrent cette année
  • Conflit sur le contrôle de la liste civile

    En 1817, le conflit sur le contrôle de la liste civile n’est toujours pas réglé. Les gouverneurs n’accordent pas le contrôle de la liste à la chambre d’assemblée. Des députés refusent de verser les subsides nécessaires pour payer les dépenses du gouvernement du Bas-Canada. C’est le début de la querelle des subsides ou la Chambre d’assemblée, le conseil législatif et le gouverneur s’affrontent. De 1822 a 1832, le conseil législatif rejette 169 projets de loi adoptés par la chambre d’assemblée
  • La grande migration

    Au Royaume-Uni, après la guerre contre la France, les conditions sociales et économiques sont difficiles et le travail est rare. Les agriculteurs connaissent des difficultés. Les récoltes sont mauvaises et il y a des risques de famine. Des Britanniques décident de migrer vers les colonies. Entre 1815 et 1830, des Écossais, des Anglais et des Irlandais traversent l’Atlantique à bord de navires surchargés et insalubres. Plus de 260 000 immigrants arrivent au port de Québec.
  • La compagnie de la Baie d’Hudson au sommet

    Dans les années 1810 et 1820, le déclin du commerce des fourrures se poursuit. La demande est en baisse et la concurrence que se livrent la Compagnie du Nord-Ouest et la Compagnie de la Baie d’Hudson tourne au conflit. Les affrontements qui s’ensuivent amènent le gouvernement britannique à souhaiter la fusion des compagnies. Cela ce produit en mars 1821. La Compagnie de la Baie d’Hudson devient alors l’entreprise de traite de fourrures la plus importante du monde.
  • Projet d’union

    En 1822, un projet est présenté au Parlement de Londres pour unir le Haut-Canada et le Bas-Canada en une seule colonie, avec une seule chambre d’assemblée où les Canadiens francophones seraient en minorité. Le parti Canadien n’est pas content, se mobilise avec des pétitions pour dénoncer ce projet. Le gouvernement britannique rejette le projet d’union, mais le parti Canadien reste méfiant. En 1826, ils prennent le nom de Parti patriote.
  • La création du premier canal

    Le développement du commerce du bois entraîne une plus grande circulation des marchandises sur le fleuve Saint-Laurent. Celui-ci est toutefois impraticable en amont du port de Montréal à cause des rapides de Lachine. Plusieurs marchands font valoir l’importance de construire un canal qui permettrait de contourner ces rapides et faciliterait le commerce. En 1825, le canal de Lachine devient le premier canal achevé dans la colonie
  • Libéralisme politique

    À la fin des guerres napoléoniennes, la carte de l’Europe est bouleversée: des frontières changent et certains empires disparaissent. Des revendications nationales, associées au libéralisme politique et du républicanisme, naissent dans tout l’Europe. Entre 1815 et 1830, des soulèvements populaires secouent l’Espagne, le Portugal, la France, la Russie, la Belgique, la Grèce et l’Italie. Dans les années 1830, les soulèvements se transforment en révolutions.
  • Crise agricole

    À partir de 1830, me Bas-Canada traverse une crise agricole: la production agricole ne suffit pas à la demande et peu de nouvelles terres sont ouvertes à l’agriculture alors que la population augmente. Cette situation entraine une surpopulation des seigneuries dans la vallée du saint-laurent. Plusieurs canadiens des régions rurales émigrent aux États-Unis ou migrent vers les villes où ils espèrent trouver du travail.
  • Choléra

    Le port de Québec continue à accueillir des immigrants britanniques. Avec eux arrive en 1832 le choléra, une maladie contagieuse et mortelle. Pour éviter une épidémie, les autorités coloniales mettent en place un lieu de quarantaine à la grosse île, près de Québec. Plus de 8000 personnes meurent quand même du choléra au Bas-Canada en 1832
  • Les bagarres éclatent

    Les tensions politiques entre les canadiens et les britanniques s’accentuent et culminent en 1832, lors d’une élection partielle dans Montréal-Ouest. Un candidat patriote et un candidat du parti des bureaucrates s’y affrontent. Le 21 mai, des bagarres éclatent autour du bureau de scrutin. L’armée intervient et tire sur la foule. Trois partisans du parti patriote sont tués. Ces événements, combinés aux difficultés économiques et à l’épidémie de choléra, contribuent a aviver le nationalisme.
  • 92 Résolutions

    Après l’élection partielle de 1832, le ton monte dans les débats politiques. Les députés Louis m-Joseph Papineau et Augustin-Norbert Morin rédigent 92 résolutions, qui visent a réformer le système politique du Bas-Canada.
  • Réponse aux 92 résolutions

    En mars 1837, la réponse de ma métropole aux 92 résolutions du parti patriote arrive. Il s’agit des résolutions Russell, préparées par le ministre britannique John Russell, qui rejettent les demandes du parti patriote. Le gouvernement britannique autorise même le gouverneur de Bas-Canada et le conseil exécutif à prendre les subsides nécessaires pour payer les dépenses de la liste civile, sans l’accord de la Chambre d’assemblée.
  • S’adresser à la population

    Au printemps 1837, les députés patriotes, offusqués du rejet des 92 résolutions par la métropole, constatent qu’ils n’obtiendront pas ce qu’ils demandent par la voie parlementaire. Ils décident de s’adresser directement à la population et organisent des assemblées populaires, c’est-à-dire des réunions politiques devant des foules de citoyens, pour dénoncer les résolutions Russell. Au cours de l’été, des dizaines d’assemblées populaires ont lieu.
  • Le haut clergé de l’église

    Devant l’agitation populaire qui règne au Bas-Canada, le haut clergé du l’Église catholique prend officiellement position à l’été 1837. Monseigneur Lartigue, évêque de Montréal, encourage les catholiques à rester, une fois de plus, fidèle eu royaume-uni
  • Rébellions des patriotes

    L’assemblée des six comptés a contribué à augmenter les tensions entre les loyalistes et les patriotes. Le 6 novembre 1837, les fils de la liberté et le Doric club s’affrontent à Montréal à la suite de leurs réunions respectives. Cet événement marque le début des rébellions des patriotes. Au cours des semaines suivantes, des mandats d’arrêt sont lancés contre des patriotes. Les 5 décembre, la loi martiale entre en vigueur
  • Le Doric club

    Chez les loyalistes comme chez les patriotes, deux tendances politiques se dessinent: les modérés et les radicaux. Les modérés prônent la prudence et croient encore pouvoir réformer la structure politique. Les radicaux, eux, souhaitent prendre les armes. Quelques jeunes britanniques loyalistes fondent un association paramilitaire, le Doric club. Ils veulent faire valoir les droits et les privilèges des britanniques face à ce qu’ils appellent la French dominations à la chambre d’assemblée
  • Rebelles vaincus

    En 1838, les rebelles sont vaincus dans le haut-Canada et le Bas-Canada. Cet échec s’explique par le manque d’unanimité au sein du mouvement patriote, la mauvaise organisation, les moyens financiers insuffisants pour mener les batailles, la puissance militaire de l’Empire britannique et l’absence d’appui extérieur
  • Le rapport de Lord Durham pt.2

    Dans son rapport, Durham constate des problèmes liés à l’exercice du pouvoir dans les deux colonies. En effet, le système politique favorise les conflits entre la chambre d’assemblée et les conseils. Il suggère d’introduire la responsabilité ministérielle. Selon lui, l’attachement des Canadiens à leur culture et à leurs institutions nuit au développement de la colonie. Il suggère leur assimilation à la culture britannique, et estime qu’elle se fera naturellement au bout de quelques générations
  • Le rapport de Lord Durham

    Le gouverneur Lord Durham doit mener une enquête sur les rébellions dans les deux colonies. Dans le Haut-Canada, il interroge surtout les réformistes, qui lui font part de ce qu’ils considèrent être des injustices du système politique. Au Bas-Canada, il rencontre surtout des anglophones et des membres de la bourgeoisie d’affaires, qui expriment leur mécontentement envers les Canadiens et souhaitent unir les deux colonies. Après cinq mois dans la colonie, il rédige son rapport
  • Constitution suspendue

    Le 10 Février 1838, le parlement britannique suspend la constitution de Bas-Canada. Dès lors, un conseil spécial, composé du gouverneur et de quelques conseillers, dirigé la colonie du Bas-Canada, dans la chambre d’assemblée. À la fin du mois, des patriotes exilés, dont Robert Nelson, déclarent l’indépendance de la colonie