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[PM du Québec: Robert Bourassa, PM du Canada: Pierre-Elliott Trudeau.] Bourassa, qui est fédéraliste et souhaite voir le Québec s'épanouir au sein du Canada, relance le projet de rapatrier la Constitution et d'y signer le Québec par l'adoption de la Charte de Victoria. Toutefois, de nombreux Québécois estiment que cette charte ne fait pas suffisamment pour défendre la nation québécoise. Bourassa doit donc reculer. [RÉSULTAT: Rejetée]
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[PM du Québec: René Lévesque,
PM du Canada: Pierre-Elliott Trudeau] Le Parti québécois est un parti souverainiste, ce qui signifie qu'il estime que le Québec devrait être une nation entièrement indépendante. Fidèle à ses promesses électorales, Lévesque enclenche donc un référendum. La question pour les Québécois est s'ils souhaitent se séparer politiquement du Canada, tout en gardant des liens économiques et la même monnaie. Le camp du "non" l'emporte. [RÉSULTAT: Rejeté par les Québécois[ -
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[PM du Québec: René Lévesque,
PM du Canada: Pierre-Elliott Trudeau] Trudeau souhaite modifier la constitution de l'AANB, mais il doit d'abord la rapatrier de Londres où elle est restée depuis 1867. Il s'entend sur la façon dont elle sera adoptée avec l'ensemble des provinces canadiennes, SAUF le Québec, qui refusera de la signer, car elle ignore ses demandes. Elle sera toutefois rapatriée malgré tout, de façon unilatérale. [RÉSULTAT: Adopté par le Canada mais rejeté par le Québec] -
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[PM du Québec: Robert Bourassa,
PM du Canada: Brian Mulroney] Bourassa, nationaliste mais fédéraliste, tente de nouveau d'intégrer le Québec à la Constitution. Il impose 5 conditions, acceptées par l'ensemble des provinces, sauf Manitoba et Terre-Neuve, qui les trouveront exagérées et rejetteront donc l'accord. Or, l'accord de toutes les provinces étaient requis pour que le projet aille de l'avant : c'est donc un échec. [RÉSULTAT: Adopté par le Québec mais rejeté par le Canada] -
[PM du Québec: Robert Bourassa,
PM du Canada: Brian Mulroney] Nouvelle tentative de Bourassa de réintégrer Québec à la constitution. Cet accord fera l'objet d'un référendum à travers tout le Canada, et inclura essentiellement les mêmes conditions qu'en 1990, à quelques différences près. La majorité des Canadiens les estimeront exagérées, alors que la majorité des Québécois les trouveront plutôt insuffisantes. C'est donc un échec. [RÉSULTAT: Rejeté] -
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[PM du Québec: Jacques Parizeau,
PM du Canada: Jean Chrétien] Frustrée par les échecs de Meech et Charlottetown, la population québécoise a un regain d'énergie souverainiste. Le PQ est élu. Cette fois-ci, Parizeau suggère une séparation directe du Canada, sans l'association économique qui caractérisait la proposition de Lévesque en 1980. Un nombre record de québécois voteront, et le camp du "non" l'emportera d'1,2% seulement. [RÉSULTAT: Rejeté] -
[PM du Québec: Lucien Bouchard,
PM du Canada: Jean Chrétien] Afin de décourager de futurs referenda, le gouvernement fédéral adopte une loi peu claire. Elle stipule que le Québec pourra seulement négocier son indépendance si le résultat de son référendum est "clair", mais aucune valeur n'est indiquée. Pour sa part, Québec adopte une loi conforme au droit international disant qu'il n'a besoin que de 50% + 1 pour disposer de lui-même. [RÉSULTAT: Adopté par Canada, Québec fait sa propre loi] -
[PM du Québec: Jean Charest,
PM du Canada: Paul Martin] Après le referendum de 1995, Chrétien avait mis en place un programme de commandites destiné à promouvoir la relation entre le Canada et le Québec. Après sa démission, Martin mit en place la Commission Gomery pour enquêter sur des soupçons existants. On découvrit de la fraude à grande échelle utilisant l'argent des contribuables, ce qui donna mauvaise réputation au parti libéral, qui perdit les élections suivantes.