Assemblée des six comtés painting 2

revendication et luttes nationale (1791-1840)

  • accéder au pouvoir

    accéder au pouvoir
    Au cour des années 1780, plusieurs pétitions ont été envoyées à Londres. Les marchands britanniques et les loyalistes réclament la mise en place des institutions britanniques, en particulier une chambre d'assemblée. Les seigneurs canadiens sont opposés aux demandes des Britanniques de la colonie. De leur côté, les membres de la bourgeoisie canadienne-française souhaitent la création d'une chambre d'assemblée, mais veulent conserver les lois civiles françaises.
  • Period: to

    Début du parlementarisme

    au cours des années 1780, plusieurs pétitions ont été signer a Londres. Les marchands britaniques et les loyalistes reclament la mise en place des institutions britaniques, en particulier une chambres d'assemblée...
  • Expérimenter le parlementarisme

    Expérimenter le parlementarisme
    en 1792, le Bas-Canada se prépare à vivre ses premières élections. Le texte de l'Acte constitutionnel précise que des élections doivent se tenir tous les quatre ans. Il détermine les conditions pour avoir le droit de vote et la possibilité de se présenter comme candidat. Même si la majorité des habitants ne possède pas le droit de vote, les députés élus qui siégeront à la Chambre d'assemblée agiront en tant que représentants de l'ensemble de la population.
  • Débattre au Parlement et dans la presse

    Depuis la mise en place d'un premier Parlement en 1792, la question de la langue oppose les députés anglophones et francophones à la Chambre d'assemblée. Au tournant des années 1800, un nouveau débat vient alimenter les tensions entre ces deux groupes. Rapidement, le conflit dépasse les murs du Parlement et mobilise l'opinion publique.
  • Le paysage économique se redessine

    Le paysage économique se redessine
    Au début du 19ième siècle, Napoléon Bonaparte dirige la France et a de grandes ambitions. Il désire conquérir de nouveaux territoires et faire de la France le plus grand empire du monde. Bonaparte doit cependant affronter une autre puissance européenne: le Royaume-Uni. Le dirigeant français entreprend alors une campagne militaire pour affaiblir sa rivale. Même si ce conflit semble loin du Bas-Canada, les décisions prises par Napoléon ont des répercussions sur l'économie de la colonie.
  • Period: to

    Bouleversements et éveil du nationalisme

    Du fond de sa cellule, le 21 avril 1810, le député Pierre- Stanislas Bédard attendait des nouvelles des élections. Il avait été arrêté le 19 mars et jeté son journal, en raison des textes publiés dans son journal...
  • Conflit et impasse politique

    En 1807, un nouveau gouverneur est nommé au Bas-Canada : James Craig. Le contexte politique est alors tendu: la dualité linguistique s'accentue et s'accompagne de vives tensions entre les Canadiens et les Britanniques. Craig doit faire face aux attentes des Canadiens qui souhaitent obtenir une meilleure représentation dans l'admiration du Bas-Canada, alors dominée par la minorité britannique.
  • Une invasion refoulée

    Une invasion refoulée
    En 1811, pour remplacer James Craig, Londres nomme George Prévost, un Britannique d'origine suisse, au poste de gouverneur. Bilingue et ouvert au compromis, il réussit à obtenir la confiance de l'évêque catholique Joseph-Octave Plessis et de certains députés canadiens parmi les plus influents. Les tensions politiques s'atténuent alors au Bas-Canada. Mais d'autres bouleversements sont aux portes de la colonie: une guerre est sur le point d'éclaterentre le Royaume-Uni et les États-Unis.
  • LA richesse des uns...

    De 1815 à 1830, plusieurs colonies britanniques d'Amérique du Nord connaissent une période de prospérité économique. C'est le cas du Bas-Canada, qui se développe et se modernise. LE commerce du bois, qui a connu son premier essor à la suite du blocus continental de Napoléon en 1806, continue de progresser.
  • Les difficultés des autres

    Au début du 19ième siècle, l'Agriculture ne connaît pas la même prospérité que le commerce du bois au Bas-Canada. En effet, on ne produit pas suffisamment de surplus pour augmenter les exportations, et ce, ,malgré une politique de la métropole qui favorise l'achat des céréales et de ses colonies. Pour sa part, le commerce des fourrures poursuit son déclin.
  • The Great migration

    The Great migration
    Entre 1790 et 1815, le Haut-Canada et le Bas-Canada accueillent des immigrants qui proviennent principalement des États-Unis, ce qui contribue à la croissance de leur population. Au Bas-Canada, ces gens s'installent notamment dans les Cantons-de-l 'Est. À partir de 1815, le visage de l'immigration change, car de nombreux Britanniques quittent l'Europe pour venir en Amérique du Nord. Ce phénomène, qui dure jusqu'au milieu du 19ième siècle, est connu au Canada sous l'appellation anglaise...
  • La politique s'envenime

    Durant la guerre anglo-américaine de 1812 à 1814, les relations entre le gouverneur George Prévost et les députés de la Chambre d'assemblée du Bas-Canada sont assez cordinales. MAis après la guerre, le contrôle de la lsite civile et d'autres enjeux sèment de nouveau la discorde. Dans le Haut-Canada et le Bas-Canada, les tensions montent d'un cran.
  • Period: to

    Disparités et montée du nationalisme

    Des travailleurs canadiens s'affairaient au port de Québec. Ce matin-là, de nouveaux venues s'étaient présentés pour obtenir du travail. Ils étaient arrivés quelques jours plus tôt d'Irlande, dans l'espoir d'améliorer leur sort en Amérique. Certains Canadiens voyaient d'un mauvais œil leur arrivée. À la fin de la journée, les travailleurs canadiens échangèrent leurs impressions sur ces immigrants.
  • Des idées qui traversent les frontières

    Les idées que défend le Parti patriote trouvent leurs racines aux États-Unis, mais aussi ailleurs dans le monde. Un peu partout en Europe et en Amérique, des idées républicaines émergent, donnant lieu à un vaste mouvement de libération nationale en Occident. Ce contexte international influence les positions des patriotes canadiens.
  • La colère gronde

    Le développement économique des années 1820 ne profite pas de manière égale à tous, ce qui e entraîne des disparités. Dans les années 1830, le Bas-Canada connaît d'autres problèmes économiques et sociaux: l'agriculture est en crise et une épidémie de choléra frappe la colonie. Ces difficultés entretiennent les tensions politiques et le mécontentement de la population.
  • Period: to

    Les temps des rébellions

    Le silence régnait devant la prison du Pied-Du-Courant, à Montréal, en ce 15 février 1839. Les cinq condamnés montèrent sur l'échafaud, un à la fois. Soudain, l'un des prisonniers, Charles Hindelang, rompit le silence en cria:'' Vive la liberté! '' l'écho de sa voix résonna dans l'enceinte de la prison. Le bourreau lui passa la corde au cou et serra le nœud, mais il cria de nouveau. Il livrait son ultime bataille. Si la rébellion qu'il avait menée avec ses compatriotes avait été étouffé...
  • Le ton monte

    Après l'élection partielle de 1832, le ton monte dans les débats politiques. Le parti patriote profite du contexte de mécontentement populaire et réclame des changements dans la structure politique.
  • Les esprits s'échauffent

    Durant les années 1830, plusieurs groupes et organisations nationales se forment afin de faire entendre leur point de vue, autant du côté des Britanniques. Les groupes favorables aux idées des patriotes sont offusqués du rejet des 92 résolutions par la métropole. Certains parlent désormais de révolution contre le Royaume-Uni.
  • La violence éclate

    La violence éclate
    L'assemblée des Six Comtés d'octobre 1837 a contribué à augmenter considérablement les tensions entre les Britanniques loyalistes et les patriotes. Quelques jours plus tard, la violence éclate dans la colonie.
  • La métropole sévit

    En 1838, la métropole nomme un nouveau gouverneur, Lord Durham, pour enquêter sur la situation dans la colonie. Il doit faire des recommandations au Royaume-Uni concernant les problèmes qui ont conduit aux rébellions armées. En novembre, le calme revient peu à peu au Bas-Canada. Toutefois, même si les combats sont terminés, le conflit qui oppose les patriotes et les autorités britanniques n'est pas réglé: la Chambre d'assemblée est suspendue et les rebelles emprisonnés sont toujours emprisonné.