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Jean-Marie Le Pen se présente pour la première fois à l’élection présidentielle. Il réussit à recueillir 100 signatures, le seuil requis à l’époque. En 1974, les parrainages sont anonymes.
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: Une loi fait passer le nombre de signatures de 100 à 500. Le candidat doit recueillir ses soutiens dans au moins 30 départements différents. Il ne doit pas dépasser 50 parrainages dans un même département. Les maires (il y a 36 000 communes en France), les députés, les sénateurs, les parlementaires européens, les conseillers régionaux et généraux ainsi que des membres de l'Assemblée corse et des Assemblées d'outre-mer sont les élus qui peuvent attribuer leur parrainage à un candidat. Au total,
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Dix minutes avant la clôture des candidatures, Jean-Marie Le Pen dépose son dossier au Conseil Constitutionnel. Malgré les promesses, il n’obtient que 320 signatures « Nous étions dans les derniers moments du recueil des signatures. Une centaine de maires avaient donné leur promesse. Avant de les retirer le même jour ! », raconte Jean Marie Le Pen.
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Jean-Marie Le Pen annonce qu'il a "d'ores et déjà plus de 500 signatures". Pourtant, après ses déclarations sur les chambres à gaz, "un détail de l’histoire ", le MRAP (Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples) et des anciens résistants communistes ont demandé aux élus de lui refuser leurs signatures.
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Le candidat du FN dépose ses 500 signatures au Conseil Constitutionnel. Il arrive 4ème de l’élection présidentielle avec 14,38% des voix.
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En campagne dans le Vaucluse, Jean-Marie Le Pen se plaint : "un certain nombre de maires ont trahi leurs promesses (…) je vous laisse penser ce qu’il se passerait si je n’avais pas mes signatures". Il assure que des maires lui ont retiré leur parrainage en raison de pressions politiques. Six jours plus tard, il obtient ses 500 signatures.
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Jean-Marie Le Pen réalise un clip de campagne pour appeler les élus à lui donner leurs parrainages. Quatre jours avant la date limite de dépôt des signatures, Jean-Marie Le Pen déclare qu’il lui en manque 38. Il réussit quand même à obtenir plus de 515 soutiens d’élus.
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Trois jours avant la fin du dépôt des candidatures, il déclare au Journal du dimanche qu’il n’a toujours pas ses 500 signatures, «le bluff n'est pas mon genre. Tous ceux qui prétendent que j'affabule sont soit des ignorants, soit des menteurs, soit des manipulateurs grossiers. Pourquoi mentirais-je? ». Au final, il dépose 566 promesses au Conseil Constitutionnel.
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Marine Le Pen rejoue le scénario alarmiste de son père et annonce au JT de France 2 qu’il lui manque encore 48 signatures.
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La présidente du FN déclare sa candidature dans son fief, à Hénin-Beaumont, après avoir réussi à obtenir ses 500 parrainages. C'est « un dur combat que nous avons mené et gagné contre tous les sectarismes, toutes les pressions pour la démocratie et pour la France » a-t-elle déclaré.