-
une crise institutionnelle de la IIIe République qui oppose le président Mac Mahon, monarchiste, à la Chambre des députés (1876), à la majorité républicaine, menée par Gambetta Ouverte le 16 mai, lorsque le président a nommé un chef de gouvernement conforme à ses vues politiques (de Broglie), opposées à celles du parlement. Mac Mahon, reproche au président du Conseil, Jules Simon, son manque de fermeté, Simon démissionne alors qu'il n'a été mis en minorité par aucune des deux chambres
-
par le président Mac-Mahon.
-
élections législatives (14-18 octobre 1877)
-
Dufaure est nommé président du Conseil, après la crise du 16 mai avec le triomphe de la coalition républicaine. En janvier, il est confronté à une nouvelle majorité, hostile, qui lui demande d'épurer certaines administrations. Après la mort de Thiers, Dufaure devient le chef de l'aile modérée du bloc des gauches qui oblige Mac Mahon à « se soumettre ».
-
la Chambre vote le plan Freycinet. Mis au point par le ministre Charles de Freycinet, il s'agit d'un programme ambitieux de travaux publics destiné à moderniser le réseau de transport. Il prévoit la construction de 9 000 km de voies ferrées (le nouveau réseau sera géré par l'Administration des chemins de fer de l'État nouvellement créée), de 1 000 km de canaux d'eau et de 50 000 km de route. La Chambre alloue 5 milliards de francs au projet.
-
démission du président Mac-Mahon. Les parlementaires élisent Grévy à la présidence de la République, par 563 voix. Il est le premier républicain à exercer cette fonction
-
chant patriotique de la Révolution française adopté par la France comme hymne national,
-
-
-
-
sur la gratuité de l'enseignement primaire
-
L'autorisation préalable et le cautionnement sont abolis : on passe d'un système préventif - peu libéral car fondé sur l'autorisation préalable - à un système répressif - où seuls les délits sont réprimés, sans possibilité de censure a priori. Une répression ne se manifeste qu'à travers quelques délits de presse (offense à la personne du président, injure, encore la diffamation). Grâce à cette loi, la presse dispose du régime le plus libéral que la France ait jamais connu.
-
formation du ministère Léon Gambetta (jusqu'au 26 janvier 1882)
-
(obligatoire et laïque) sur l'école primaire obligatoire et laïque.
-
-
sur les syndicats, elle porte le nom de son inventeur : le ministre de l'Intérieur à savoir Pierre Waldeck-Rousseau. Elle autorise en fait les syndicats professionnels (= assurent la défense collective et individuelle des intérêts des salariés, au niveau national et à l'échelle de l'entreprise)
-
retablit le divorce en France
-
(président du conseil des ministres) Les libéraux conservateurs déplorent le coût exorbitant de ces expéditions lointaines. La droite nationaliste dénonce les liens de Charles Ferry, le frère de Jules, avec les milieux d'affaires coloniaux et lui reproche d'abandonner la préparation de la revanche contre l'Allemagne. La gauche radicale, incarnée par Georges Clemenceau, condamne cette expédition au nom de la morale et du réarmement national.
-
sur le plan "humanitaire", entre autres.
-
4-18 octobre : élections législatives
La Gauche républicaine (1871-1885) est un groupe parlementaire français, à l'origine informel, issu de l'opposition républicaine située à gauche dans l'ancien Corps législatif sous le Second Empire, siégeant à l'Assemblée nationale (élue en 1871) au début de la Troisième République, puis à la Chambre des députés (à partir de 1876), avant de fusionner avec les radicaux de l'Union républicaine, pour former l'Union des gauches en 1885 -
-
est l'administration responsable de la préparation et de la mise en œuvre de la politique de défense.
-
est une loi d'interdiction de séjour en France, votée sous la Troisième République, visant les chefs des familles ayant régné en France et leurs héritiers directs dans l'ordre de primogéniture. Elle s'apparente à une loi d'exil ou de bannissement, comme il en fut adopté en France lors des changements de régime ou dans d'autres pays, à l'encontre de monarques déchus et de leur famille. chasse de France les membres de la famille royale
-
L’Assemblée nationale le place en tête des élections présidentielle (avec 74 % des voix), devant Ferry, dont la candidature divise les parlementaires républicains.
Issu d’une famille renommée, avec une lignée paternelle comptant scientifiques et hommes républicains engagés durant des périodes agitées de France. Ses origine ont pu à la fois le servir et le desservir -
un important incident diplomatique entre la France et l'Allemagne, qui éclata alors que les discours revanchards de Boulanger avaient fait monter la tension entre les deux pays.
Piège des allemands pour faire pression: la FR arguent que le commissaire Schnæbelé, qu'il se soit trouvé en FR, ou en Allemagne sur invitation d'un officiel allemand, était dans l'exercice de ses fonctions et avait donc été arrêté illégalement par les deux agents des services de renseignement allemands. -
Le boulangisme est un mouvement politique français de la fin du xixe siècle (1885-1889) qui constitue une menace pour la Troisième République. Son nom est dérivé de celui du général Georges Boulanger, militaire de prestance qui devient ministre de la Guerre, se rend populaire par ses réformes, mais inquiète le gouvernement par son discours belliqueux.
-
après le scandale des décorations: le gendre du président de la République, Grévy, Wilson a en effet utilisé son influence pour négocier des participations d'hommes d'affaires dans ses entreprises en échange de l'obtention de décorations.
-
-
Boulanger se présente en remplacement de Hude, député décédé, sur un programme en trois mots : « Dissolution, révision, constituante ».
244 000 contre 160 000 voix à son adversaire, on le poussera au coup d’État en scandant « À l’Élysée ! ». Mais Boulanger, conseille d'attendre des législatives. Ce faisant, il déçoit ses partisans sans apaiser les craintes de ses adversaires, qui s'attachent désormais à le discréditer. -
Construite en deux ans par Gustave Eiffel et ses collaborateurs pour l'Exposition universelle de Paris de 1889 (10e organisée), célébrant le centenaire de la Révolution française. La phase de construction qui débute le 28 janvier 1887, s’achèvera finalement en mars 1889, juste avant l’ouverture officielle de l’Exposition universelle.
-
La menace d'un mandat d'arrêt est lancée contre lui le 1er avril 1889 pour complot contre la sûreté de l'État, et il doit s'enfuir en Belgique et suicide en septembre 1891
-
Septembre-octobre : élections législatives
72 élus contre 366 pour les républicains -
-
la troupe met fin dans le sang à une manifestation qui se voulait festive pour revendiquer la journée de huit heures. Le bilan est de neuf morts, dont deux enfants, et de 35 blessés.
-
engageant les catholiques français à se rallier à la République.
-
(sauf à Paris)
-
- modification de la loi de 1881 sur la liberté de la presse qui ne punissait que la provocation directe ; désormais la provocation indirecte, l'apologie, est elle aussi punie et un juge peut ordonner la saisie et l'arrestation préventive
- vise groupes anarchistes, vise à pouvoir inculper tout membre ou sympathisant sans faire de distinction. Elle encourage également à la délation.
- vise directement les anarchistes en les nommant et en leur interdisant tout type de propagande.
-
Août-septembre : élections législatives
-
Sante Geronimo Caserio, anarchiste italien, est arrêté sur le lieu de l’assassinat. Condamné à mort à l’issue de son procès, il est guillotiné le 16 août 1894.
-
Casimir-Perier apparaît comme un successeur plausible du président défunt, qui le considérait d'ailleurs comme son héritier. Mais il se montre très réticent à poser sa candidature, craignant le rôle de représentation qu'on lui ferait jouer à l'Élysée. Il se laisse finalement convaincre.
Soutenu par la droite, il est élu président de la République par 451 voix contre 195 pour Brisson et 97 pour Dupuy. Il sera considéré par les radicaux et les socialistes comme le « président de la réaction » -
Militaire français soupçonné d'espionnage au profit de l'Allemagne.