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Après six mois d'exactions, la Séléka, coalition rebelle (majoritairement musulmane), prend le contrôle de Bangui. Son leader, Michel Djotodia, se proclame chef de l'État.
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Michel Djotodia dissout la Séléka.
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Les milices d'autodéfense anti-balaka ("anti-balles AK 47", majoritairement chrétiennes) attaquent Bangui. La Francelance l'opération Sangaris.
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Michel Djotodia démissionne et se réfugie au Bénin.
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Catherine Samba-Panza, maire de Bangui, est élue présidente du gouvernement de transition.
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Fuyant les violences des membres des milices anti-balaka, des milliers de musulmans se réfugient dans les pays voisins.
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À l'initiative de Mouda, les responsables du mouvement anti-balaka se concertent pour créer une coordination unique et aplanir leurs querelles de leadership.
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Assemblée générale de l'ex-Séléka à Birao, dans le nord du pays, qui reconduit Michel Djotodia (toujours à Cotonou) à la tête de sa coordination politique.
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Forum pour la réconciliation nationale et le dialogue politique à Brazzaville.