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La Grèce et l'euro, une décennie difficile

By tresork
  • L'euro est né, sans la Grèce

    L'euro est né, sans la Grèce
    L'euro devient la monnaie officielle de 11 États européens. A cette date, la devise européenne n'est pas encore en circulation. Chaque Etat de la zone continue à utiliser les billets et pièces de sa monnaie nationale. Les critères rigoureux du traité de Maastricht ne permettent pas à la Grèce d'adopter la monnaie unqiue. Ce pays est pourtant membre de la communaunauté économique européenne depuis 1981.
  • La Grèce rejoint l'euro

    La Grèce rejoint l'euro
    Malgré son endettement public élevé, la Grèce intègre la zone euro. Une bataille diplomatique menée par son premier ministre Costas Simitis, prédecesseur de Georges Papandreou. Tous les deux du parti socialiste Pasok. Le pays s'engage alors à réduire considérablement son déficit budgétaire et son inflation. Revoir la vidéo de l'entrée de la Grèce dans la zone euro.
  • La Grèce pour une europe politique

    La Grèce pour une europe politique
    Quatre années après son entrée dans la zone euro, la Grèce fait un pas de plus pour une "europe politique". Son parlement ratifie le projet de Constitution de l'Union européenne. Soutenu par les deux principaux partis, conservateur (Nea dimokratia, au pouvoir) et socialiste (Pasok), le oui a reçu 268 voix pour et 17 contre. 285 députés, sur les 300 que compte le parlement monocaméral, ont pris part au vote. Un projet de Constitution finalement rejeté à cause du "non" français et hollandais.
  • La Grèce perd son A

    La Grèce perd son A
    Standard and Poors dégradent la note grecque en raison du déficit public, qui représente 13 % de son PIB. La dette long terme de la péninsule est abaissée de « A » à « A- » . La Grèce devient ainsi le premier pays de la zone euro à voir sa note dégradée. Georges Papandréou présente alors un plan de rigueur pour retourner sous les 3 % de déficit avant 2013 : baisse des frais de fonctionnement de l'Etat, gel des recrutements et des salaires des fonctionnaires et hausse de la fiscalité.
  • La Grèce sous surveillance, l'euro chute

    La Grèce sous surveillance, l'euro chute
    La Commission européenne valide le plan de rigueur et place la Grèce sous étroite surveillance. Des mesures nouvelles sont désormais prévues à chaque écart de la peninsule dans la mise en oeuvre de son plan de rigueur. Le Premier ministre grec Georges Papandréou rassure ses partenaires européens que le plan de stabilité grec censé sortir le pays de la crise, sera mis en place "sans délai". Un plan qui vise à ramener le déficit public de 12,7% du Produit intérieur brut en 2009 à 8,7% en 2010.
  • FMI aux cotés de la Grèce

    FMI aux cotés de la Grèce
    Le Fonds monétaire international (FMI) accepte d'apporter son "expertise technique" à la Grèce pour la mise en oeuvre de son programme d'austérité budgétaire. Il ne s'agit pas encore d'une aide financière. Le FMI salue les nouvelles mesures d'économies de coûts présentées dans la journée par le gouvernement grec tout en appelant Athènes à mettre en oeuvre des réformes visant à augmenter la productivité et la croissance du pays.
  • L'UE au chevet de la Grèce

    L'UE au chevet de la Grèce
    L'UE se met d'accord sur un plan de sauvetage de la Grèce de l'ordre de 110 milliards d'euros de prêts sur trois ans, en contrepartie d'un plan d'économies de 30 milliards d'euros, comprenant des coupes salariales de 10 % dans la fonction publique et une réforme des retraites. <div><object width="480" height="270" id="wat_4467447"><param name="FlashVars" value="recoTf1=http://www.tf1.fr/js/video/poursuite/0,,3305447-e0NIQUlORV9JRCBVTlZfSUR9IHsyNTY2MzI3IDF9,00.js?1272829442
  • UE crée le FESF

    UE crée le FESF
    Les 110 milliards d'euros d'aide de l'UE apportés à la Grèce ne suffisent pas à rassurer les marchés. Les 27 mettent alors en place en urgence un Fonds européen de stabilité financière (FESF), qui pourra emprunter jusqu'à 440 milliards d'euros sur les marchés pour soutenir les pays menacés par une éventuelle extension de la crise grecque, sans oublier les 60 milliards de la Commission et 250 milliards du FMI.

    En savoir plus sur le FESF.
  • La Grèce et son programme de privatisations

    La Grèce et son programme de privatisations
    Athènes promet aux autres pays de la zone euro d'accélérer son programme de privatisations, pour 50 milliards d'euros. Elle obtient en retour une baisse du taux d'intérêt des prêts consentis, et un allongement de leur durée. Mais cette bouffée d'oxygène ne suffit pas, ni la réduction drastique du déficit public (passé de 15,4 % du PIB en 2009 à 9,4 % en 2010).
  • La Grèce présente un autre plan d'austérité

    La Grèce présente un autre plan d'austérité
    Pour retarder l'échéance, Georges Papandréou présente son second plan d'austérité demandé par ses créanciers, prévoyant 26 milliards d'euros d'économies d'ici à 2015, en plus des privatisations déjà promises.
  • La note grecque à CCC

    La note grecque à CCC
    La publication des tests de résistance des banques européennes, plutôt positifs, ne parvient pas à lever l'incertitude. L'agence de notation Fitch dégrade de trois crans la note de la Grèce, à CCC. Les principales Bourses mondiales dévissent : Milan perd plus de 3 %, Paris chute à son plus bas niveau depuis le début de l'année.
  • L'UE apporte une nouvelle aide à la Grèce

    L'UE apporte une nouvelle aide à la Grèce
    Après les prêts de 110 milliards d'euros sur trois ans octroyés en mai 2010 à la Grèce par la zone euro et le Fonds monétaire international, l'UE décide de lui accorder une nouvelle aide, pour un montant de 158 milliards d'euros. Ce nouveau prêt sera financé à hauteur de 109 milliards par l'Europe et le FMI. La Grèce est à son dixième plan de rigueur.
  • Sauvetage de la Grèce

    Sauvetage de la Grèce
    Les 27 parviennent à convaincre les banques créancières de la Grèce d'accepter de réduire de moitié la valeur des obligations de dette grecque qu'elles détiennent. Ils s'engagent à poursuivre leur soutien financier à ce pays, écrasé par sa dette et par la récession causée par les plans d'austérité successifs. L'UE prévoit alors un renforcement du contrôle des créanciers sur la marche budgétaire du pays, une accélération du programme de privatisations et la poursuite des sévères mesures.
  • Papandreou annonce un référendum sur le plan de sauvetage

    Papandreou annonce un référendum sur le plan de sauvetage
    Le premier ministre grec annonce son intention d’organiser un référendum sur le plan de sauvetage adopté jeudi matin par le Conseil européen des chefs d’État et de gouvernement de la zone euro qui prévoit une décote de 50 % des obligations grecques, une recapitalisation des banques et une augmentation de la force de frappe du Fonds européen de stabilité financière (FESF).
  • Ultimatum de l'UE à la Grèce

    Ultimatum de l'UE à la Grèce
    Nicolas Sarkozy et Angela Merkel lancent un ultimatum à la Grèce, sommée de mettre en oeuvre l’ensemble du plan européen de règlement de la crise de sa dette sous peine de ne plus recevoir la moindre aide. Le président français et la chancelière allemande l’ont fait savoir au Premier ministre grec George Papandreou, convoqué à Cannes à la veille du sommet du G20 pour s’expliquer sur son projet de référendum sur ce plan adopté le 27 octobre qui a jeté la consternation en Europe.
  • Papandreou renonce au référendum

    Papandreou renonce au référendum
    Le Premier ministre socialiste grec Georges Papandréou renonce à un référendum et décide d'ouvrir des négociations avec l'opposition conservatrice après avoir obtenu son soutien au plan européen de sauvetage de la Grèce, qui impose des sacrifices très lourds pour le pays.
  • Papandreou pour la démission de ses ministres

    Papandreou pour la démission de ses ministres
    Georges Papandréou demande la démission de ses ministres au cours d’une réunion extraordinaire du conseil des ministres. Son objectif: faciliter la formation d’un gouvernement de coalition intérimaire. Conséquence de l'accord historique intervenu avec le dirigeant du parti de la droite (Nouvelle Démocratie) Antonis Samaras et d’intenses tractations entre la droite et le Parti socialiste depuis dimanche.