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Publication des romans de la Comtesse de Ségur
Ces romans représentent le baptême de ma mère dans son intérêt pour la littérature. C'est un peu grâce à ces romans que ma mère m'a éventuellement partagé son amour de la littérature, qui occupe maintenant une place considérable dans ma vie. -
Séparation de mes parents
Quand on est enfant, on vieillit d'un coup quand toute notre représentation de ce qu'est « l'amour » s'écroule en un après-midi. La séparation de mes parents m'a permis de réfléchir très jeune aux belles choses qui peuvent résulter d'un évènement initialement tragique. -
Coming out
Après mon coming-out en tant que lesbienne, c'est comme si je prenais enfin ma première respiration dans le monde. Je suis consciente, encore à ce jour, du privilège que j'ai de pouvoir affirmer qui je suis et ce, sans crainte qu'on me demande d'étouffer cette partie de mon identité. -
Rencontre de ma copine
Laurianne m'a appris à voir du beau un peu partout. J'ai d'une certaine façon redécouvert avec elle les boulevards de ma vie et les avenues cachées de ma pensée. Je ne pensais pas pouvoir apprendre à me me connaitre autant en apprenant à connaitre quelqu'un d'autre. -
Mouvance étudiante et marche pour le climat
J'ai pu vivre l'euphorie et la fierté de la mobilisation étudiante pour une cause environnementale. Cette marche m'a permis de me rapprocher du sentiment d'urgence climatique qui m'habite de manière aiguë à l'heure actuelle. -
Lecture du livre « Le peuple rieur » de Serge Bouchard
C'est rare qu'une lecture me laisse avec un goût aussi prononcé de culpabilité. Lire « le peuple rieur » m'a fait comprendre que l'histoire des Autochtones, celle qu'on tait et qu'on réduit souvent à tort à de grandes généralités, est d'une beauté et d'une candeur inégalées. La notion de respect a changé de sens pour moi après avoir lu cet ouvrage. J'ai compris toute la profondeur de la blessure qui semble venir avec le fait de se faire « voler » culturellement.