Société québécoise de 1900 à 1980

  • Krach Boursier

    L’effondrement de la bourse à New York qui marque le début d’une longue crise économique dans le monde dont les répercussions vont bien au-delà de l’économie.
  • Début de la Seconde Guerre Mondiale

    L’attaque allemande contre la Pologne pousse la Grande-Bretagne et la France à déclarer la guerre à l’Allemagne. Cela marque le début d’un long combat entre les pays de démocratiques alliés, dont fait partie le Canada, et les pays totalitaires de l’Axe.
  • Droit de vote des femmes

    Le parti d’Adélard Godbout fait voter par l’Assemblée une loi accordant aux femmes le droit de vote. C’est donc en 1940 que les femmes obtiennent, après un long combat mené notamment par Thérèse Casgrain et Idola Saint-Jean, le droit de vote au provincial.
  • Baby-Boom

    Le taux de natalité augmente considérablement après la guerre pour atteindre des niveaux records, et ce, pendant plus d’une décennie. Au plus fort, le taux de natalité est de 31.3 pour 1000 habitants.
  • Arrivée de la télévision

    En 1952, l’État québécois met sur pied un système de production et de diffusion d’émissions télévisuelles qui est confié à la Société Radio-Canada. La télévision augmente alors en popularité dans les foyers québécois pour qu’en 1960, 88,6% des foyers aient une télévision.
  • Début de la Révolution tranquille

    L’élection de Jean Lesage, chef du Parti libérale, met fin au long règne de l’Union nationale et marque, par le fait même, le début de la Révolution tranquille. Durant les deux décennies suivantes, le mot clé est « rattrapage ». Pour ce faire, le gouvernement met en place plusieurs réformes politiques, institutionnelles et sociales, qui se traduiront par une prospérité indéniable et une augmentation substantielle du niveau de vie.
  • Nationalisation de l'électricité

    Les compagnies privées de production et de distribution d’électricité à l’extérieur de Montréal sont achetées par l’État québécois pour les intégrer à la société d'État Hydro-Québec.
  • Adoption de la Loi 101

    La Loi 101 fait du français la langue officielle du Québec, ce qui lui assure la primauté dans tous les secteurs, dont dans l’éducation.
  • Référendum

    Pour la première fois, les Québécois, sous l’initiative du Parti québécois dont le chef est, à ce moment, René Lévesque, doivent se positionner quant à la souveraineté du Québec. Le non l’emporte alors avec 59,6% des votes.