Projet Honoré Mercier

  • Naissance d’Honoré Mercier à Saint-Athanase (Iberville, Québec)

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    Vie de Honoré Mercier

  • Mercier entreprend un stage en droit dans le bureau de Maurice Laframboise et d’Augustin-Cyrille Papineau

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    Rédacteur du Courrier de Saint-Hyacinthe

    Mercier néglige ses études et accepte en juillet 1862 de succéder à Raphaël-Ernest Fontaine à la rédaction du Courrier de Saint-Hyacinthe, journal de tendance libérale-conservatrice. Sommé par les propriétaires de ce journal d’appuyer le projet confédératif que lui-même considère comme une machine à broyer les Canadiens français, il quitte le Courrier le 4 mai.
  • Reçu avocat

    Au moment où s’enclenche le débat sur la Confédération canadienne en 1864, Mercier est une vedette locale, mais il n’a aucune situation stable. Afin d’assurer son avenir et de mériter la main de Léopoldine, il se rend à Montréal, au printemps, poursuivre des études en droit. Il suit au collège Sainte-Marie le cours de droit de François-Maximilien Bibaud* et accepte, à l’occasion, de prononcer un discours contre le projet d’une confédération canadienne. Le 3 avril 1865, il est enfin reçu avocat.
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    Mercier au parti national

    Fin 1871, Louis-Amable Jetté et Frédéric-Ligori Béique sont en voie de mettre sur pied un parti national. C’est là une idée chère à Mercier qui collabore activement à l’élaboration du programme, accepte le poste de secrétaire et se fait élire, le 28 août 1872, dans Rouville. Au moment des élections de 1874, les éminences du parti libéral font savoir à Mercier qu’il est persona non grata au sein de leur parti. Mercier n’insiste pas et se réfugie dans le droit.
  • Retour en politique

    En avril 1876, il amorce son retour par une conférence devant les membres du Club national, fondé en 1875 par Maurice Laframboise pour faire contrepoids au Club Cartier où brille Joseph-Adolphe Chapleau. Puis il met son verbe au service du parti.
  • Mercier au gouvernement Joly

    Le 1er mai 1879, Mercier est nommé solliciteur général dans le gouvernement Joly. Le mois suivant, appuyé par tous les ténors du parti, il est élu dans Saint-Hyacinthe.
  • Discours d’Honoré Mercier

    Riel est pendu le 16 novembre. Dans la province de Québec, les drapeaux sont en berne et les patriotes portent le crêpe. Spontanément, bleus et rouges fraternisent dans un mouvement politique pour abattre le gouvernement Macdonald. Le 22 novembre 1885, devant la foule massée sur le Champ-de-Mars, à Montréal, Mercier plaide l’union de tous les vrais patriotes pour « punir les coupables » et cherche, à l’évidence, à muer ce mouvement en un parti national.
  • La 1ère conférence interprovinciale

    Honoré Mercier organise la première conférence interprovinciale. Les provinces dénoncent l’ingérence du fédéral, l’abus de pouvoir du fédéral (du droit de désaveu), demandent une meilleure répartition des revenus des champs de compétences, qui est refusée par John A. Macdonald.
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    Mercier est Premier Ministre

    Le 27 janvier 1887, Taillon est battu lorsqu’on choisit le président de l’Assemblée et, le 29, Mercier est assermenté premier ministre. En février, il met son prestige et son organisation électorale au service de Laurier à l’occasion des élections fédérales. Macdonald l’emporte, mais la province de Québec pour la première fois donne 11 sièges de majorité aux libéraux. Mercier s’embarque ensuite pour la France et y demeurera plus de trois mois.
  • Mort d’Honoré Mercier à Montréal