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L'histoire des porteurs de wagons-lits et des Caraïbes dans l'histoire du Canada

  • | L'afflux d'emplois dans le secteur ferroviaire |

    | L'afflux d'emplois dans le secteur ferroviaire |
    Après la construction du chemin de fer, de nombreux Bejans et Jemaicans ont émigré au Canada en quête d'une vie meilleure. La plupart des hommes noirs qui sont venus au Canada ont fini par travailler sur ce chemin de fer, mais dans les trains. C'est ainsi que sont nés les porteurs de wagons-lits. Ils s'occupaient des caprices et des besoins de chaque personne dans le train, soulevant des sacs, nettoyant des crachoirs, travaillant dur pour un travail manuel très mal payé.
  • | Capitaliser sur le peuple noir |

    | Capitaliser sur le peuple noir |
    L'activité ferroviaire était en plein essor et la compagnie de chemin de fer Canadien Pacifique a commencé à se rendre compte de l'afflux important de Noirs américains et des Caraïbes au Canada. Pour ne pas perdre la chance d'avoir une main-d'œuvre manuelle bon marché, elle a commencé à encourager les futurs porteurs de wagons-lits à venir au Canada.Comme les contrats de Porters étaient généralement de courte durée (6 mois), le CPR a continué à faire venir des centaines de Porters chaque année.
  • | Le découragement d'une nouvelle immigration noire au Canada | En 1911 ( peu après l'arrivée massive de Noirs au Canada), les Noirs étaient à toutes fins utiles et des objectifs activement découragés par le gouvernement de venir dans le pays.

    | Le découragement d'une nouvelle immigration noire au Canada |             En 1911 ( peu après l'arrivée massive de Noirs au Canada), les Noirs étaient à toutes fins utiles et des objectifs activement découragés par le gouvernement de venir dans le pays.
    Le C.P.R. disposant de tant de pouvoir, cela ne l'a pas empêché de faire venir de nouveaux porteurs chaque année. Le C.P.R a continué à le faire principalement parce que les Afro-Américains et les Afro-Canadiens et Les Antillais n'étaient pas syndiqués et ne pouvaient passe syndiquer dans de nombreuses circonstances. Cela les rendait particulièrement impuissants, d'autant plus qu'ils n'étaient pas des citoyens.
  • | Création de l'Union Porter | Les porteurs voulaient améliorer leurs conditions de travail, mais les syndicats, comme la Fraternité canadienne des employés des chemins de fer (CBRE), ne permettaient pas aux Noirs de devenir membres.

    | Création de l'Union Porter |                       Les porteurs voulaient améliorer leurs conditions de travail, mais les syndicats, comme la Fraternité canadienne des employés des chemins de fer (CBRE), ne permettaient pas aux Noirs de devenir membres.
    C'est ainsi qu'en avril 1917, les porteurs de wagons-lits ont commencé à organiser leur propre syndicat. Ce syndicat, connu sous le nom d'Ordre des porteurs de wagons-lits (OSCP), fut le premier syndicat noir d'Amérique du Nord. L'OSCP a été créé à Winnipeg par les porteurs John Arthur Robinson, J.W. Barber, B.F. Jones et P. White.
  • La VRAIE syndicalisation de l'OSCP (continuation)

    Malgré ces défis, en 1919 (deux ans seulement après sa création) l'OSCP avait déjà négocié deux contrats avec le CNR. Ces contrats amélioraient les salaires et la protection de l'emploi pour tous les porteurs, qu'ils soient noirs ou blancs. Le syndicat a également dénoncé l'hypocrisie des syndicalistes blancs qui parlaient de solidarité de classe tout en excluant les travailleurs noirs.
  • | La VRAIE syndicalisation de l'OSCP | L'OSCP a été confronté à de nombreux défis difficiles.

    Il a fonctionné sans le soutien du CBRE, qui a continué à négocier des contrats avec les employeurs au nom des membres des syndicats blancs, mais n'a rien fait pour améliorer les conditions de travail des porteurs noirs. L'OSCP a dû surmonter le racisme de la direction de la Compagnie des chemins de fer nationaux du Canada (CNR), qui considérait les Noirs comme un réservoir de main-d'œuvre bon marché et disponible qui ne méritait pas de protection de l'emploi.
  • | Le début d'un mouvement pour les droits civils |

    | Le début d'un mouvement pour les droits civils |
    En 1951, Moore a fondé ce qui est devenu la Negro Citizenship Association, une organisation sociale et humanitaire dont la devise est "Dédiée à la promotion d'un meilleur citoyen canadien". L'association cherchait à contester le refus systématique d'accorder l'entrée légale au Canada aux Indiens noirs de l'Ouest et à mettre fin à l'incarcération des personnes en attente d'une expulsion ou d'une décision sur un appel contre un ordre d'expulsion.
  • | Le début d'un mouvement pour les droits civils | Continué

    | Le début d'un mouvement pour les droits civils | Continué
    Il manquait une chose pour les porteurs antillais et noirs, l'accès à une citadelle canadienne. Cela a inspiré Donald Moore (anciennement Sleeping Car Porter), après sa carrière infructueuse de dentiste, à se battre pour les droits civiques des Noirs.
  • | Reconnaissance | Le mardi 27 avril 1954, Moore dirige une délégation à Ottawa, qui comprend 34 représentants de la Negro Citizenship Association, ainsi que des syndicats, des conseils du travail et des organisations communautaires.

    | Reconnaissance |                   Le mardi 27 avril 1954, Moore dirige une délégation à Ottawa, qui comprend 34 représentants de la Negro Citizenship Association, ainsi que des syndicats, des conseils du travail et des organisations communautaires.
    Ils ont présenté un mémoire au ministre de la Citoyenneté et de l'Immigration Walter E. Harris. Ce mémoire attirait l'attention du public sur les lois discriminatoires du Canada en matière d'immigration, qui refusaient un statut d'immigration égal aux sujets britanniques non blancs, décrivait l'impact de ces lois et faisait des recommandations spécifiques pour les changer.
  • | Un héritage à ne pas oublier |

    | Un héritage à ne pas oublier |
    Ce dossier historique et l'assouplissement des lois sur l'immigration qui a suivi ont ouvert la voie aux infirmières et aux domestiques antillais pour trouver un emploi au Canada. En 1955, le travail de Moore avec les gouvernements de la Jamaïque, de la Barbade et du Canada a permis aux domestiques d'obtenir la résidence permanente après un an de travail.