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Haïti, alors Hispaniola, est la première île sur laquelle Christophe Colomb pose le pied en 1492.
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C'est le Roi Louis XIV qui instaure ce code qui régit la masse d'esclaves noirs sous le joug des colons français.
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Il entérine le partage de l'île de Saint Domingue entre les Français et les Espagnols.
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Ce personnage est né esclave vers 1743 dans une habitation de Bréda-du-Haut-Cap.
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Il a alors 33 ans.
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Elle est fondée par Mirabeau, Condorcet et d'autres et a pour but de faire valoir le poids de ces populations dans la politique coloniale française.
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Le système de l'exclusif est aboli par les Etats généraux convoqués par le Roi.
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Le 14 aout 1791, à Bois-Caïman, dans la plaine du Nord, sous la forme d’une cérémonie vaudou, une insurrection se prépare : massacres, incendies, etc. Les insurgés s’attaquent directement à la personne et aux biens des planteurs qui dominent la société. Ils proclament leur loyauté au Roi Louis XVI, auquel les planteurs se sont opposés. Dans le même temps, ils proclament leur loyauté à la religion.
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L'assemblée constituante française adopte après de longs mois de débats un décret qui vise à égaliser la hiérarchie sociale des colonies. Le roi Louis XVI promulgue le décret le 4 avril 1792. Il reconnaît l'égalité des droits pour tous les libres de couleurs.
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Durant 1793, l’abolition de l’esclavage finit par être discutée et approuvée. Elle est proclamée dans le Nord de l’île le 29 aout 1793 par Sonthonax, suivi de Polverel dans le reste du pays. Trois députés sont envoyés à Paris : un blanc, un noir et un Mulâtre. Leur rapport permet à la Convention de voter l’abolition de l’esclavage le 4 février 1794 à Saint Domingue puis au reste des colonies. Elle engage une répression contre les lobbies de l’esclavagisme et des colons de Saint Domingue.
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Pour faire appliquer ce qu’est devenue loi, deux commissaires civils sont envoyés à Saint Domingue : Sonthonax et Polverel. Ils sont des représentants du pouvoir français et sont appuyés par des gardes nationaux envoyés avec eux. Ils arrivent le 18 septembre 1792, plus d’un mois après le renversement de la monarchie à Paris et l’arrestation du Roi et 3 jours avant la proclamation de la République.
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En 1795, l’Espagne signe la paix avec le Directoire. La France abandonne la partie occidentale de l’île.
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En 1798, agissant comme s’il était déjà gouverneur, il négocie directement avec les Anglais présents dans certains ports de l’île.
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Toussaint conclue un armistice le 30 mars 1798 avec le général en chef des forces britanniques qui débouchent sur un véritable accord au mois d’aout 1798. Les Anglais acceptent de retirer leurs troupes dans l’Ouest de l’île. En contrepartie, ils obtiennent que les ports de Saint Domingue soient ouverts au commerce avec le Royaume-Uni. Toussaint d’Ouverture contrevient avec les directives françaises puisque les autorités françaises étaient tout de même officiellement en guerre avec les Anglais.
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Au mois de juin 1799, des combats éclatent (guerre des couteaux) qui se prolongent jusqu’en mars 1800. Au-delà de ces affrontements entre noirs (Toussaint) et mulâtres (Rigaud), une bataille pour le contrôle de l’île se déroule. Le sud de l’île, contrôlé par les métis, est plus accidenté et survit surtout grâce à la production de café alors que le Sud est beaucoup plus riche. Le camp des Mulâtres se concentre essentiellement sur la cause de l’égalité des libres.
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Toussaint, victorieux mais affaibli tente de remettre en marche l’économie de l’île qui a pâtit de la guerre. Il invite des colons blancs à revenir sur l’île, ce qui l’amène à publier le 12 octobre 1800 un règlement de culture (« travail forcé » = esclavage). Il fait remettre l’administration de Saint Domingue aux lisants-écrivants, désavantageant les Noirs. Il réprime tout mouvement de contestation notamment des populations noires. Cela esquisse déjà le retour à l’AR.
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Le 4 mars, c’est la consécration politique : Toussaint est élevé Capitaine général de Saint Domingue, ce qui en fait le deuxième personnage de l’île après le représentant français.
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Bonaparte en dépit du mécontentement qu’il ressent, nomme Toussaint général de la partie français le 18 juillet 1801 ce qui ne l’empêche pas de le rayer des cadres de l’armée quelques semaines plus tard.
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. Il est par la suite capturé et déporté en France. Il débarque en Bretagne puis envoyé au fin fond de la France au Fort de Joux dans le Jura. Le climat est particulièrement rude pour lui. Le Premier Consul le laisse moisir là. Pendant l’hiver 1803, il meure d’une pneumonie.
Napoléon, dans le mémorial de Sainte-Hélène, regrette ses actes contre Toussaint d’Ouverture et décrit un homme astucieux et intelligent.