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Le groupe indien Mittal Steel lance en janvier 2006 une OPA sur l'européen Arcelor. Malgré la résistance initiale de ce dernier et des gouvernements des pays concernés, l'opération aboutit durant l'été, pour un montant de 26,9 milliards d'euros. Sur Libération.fr : La victoire du prétendant indien Photo : Lakshmi Mittal et son fils Aditya
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ArcelorMittal annonce un plan de restructuration pour l'aciérie de Gandrange, acquise par Mittal pour un franc symbolique en 1999. Le plan prévoit la suppression de 595 emplois sur un millier environ. Le groupe invoque les pertes financières du site, contestées par les syndicats. Sur Libération.fr : Les raisons contestées de la fermeture
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Peu après l'annonce du plan social, le chef de l'Etat se rend sur place et prend la parole face aux salariés de l'aciérie. «Avec ou sans Mittal, l’Etat investira dans Gandrange, promet-il sous les applaudissements. Ce qui se joue, c'est la présence d'usines sur le territoire de notre pays». [Sur Libération.fr : Sarkozy, de l'argent pour l'acier](www.liberation.fr/economie/010173393-sarkozy-de-l-argent-pour-l-acier)
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Peu après l'annonce de la restructuration de Gandrange, le groupe annonce avoir réalisé 7,5 milliards d'euros de bénéfice en 2007, soit 30% de plus que l'année précédente.
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De retour en Lorraine, le président ne promet plus de sauver l'ensemble du site, mais annonce trente millions d'euros d'investissements d'ArcelorMittal sur les activités maintenues. Quatre ans plus tard, ces engagements n'ont été que partiellement tenus. Sur Libération.fr : Les promesses de Sarkozy s'envolent
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Intéressé à reprendre les activités arrêtées par ArcelorMittal, le milliardaire franco-polonais Romain Zaleski jette l'éponge face au refus du groupe. Sur Libération.fr : Zaleski renonce
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Face à la diminution de la demande d'acier, ArcelorMittal annonce un plan de 9000 départs «volontaires» dans le monde, dont 1400 en France. Le groupe s'est effondré en bourse en 2008, malgré la distribution de 2,2 milliards d'euros à ses actionnaires. Sur Libération.fr : La crise, prétexte pour faire du cash
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La plupart des 571 salariés concernés sont reclassés sur d'autres sites du groupe, notamment à Florange et au Luxembourg. Sur Liébration.fr : Clap de fin à l'aciérie de GandrangeL
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ArcelorMittal met en place des journées de chômage partiel sur ses sites de Dunkerque, Florange et Fos-sur-Mer, évoquant des «perspectives médiocres pour 2011 en Europe». Plusieurs hauts-fourneaux sont arrêtés temporairement.
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ArcelorMittal annonce un bénéfice de 2,2 milliards d'eurosen 2010, en forte augmentation par rapport aux 118 millions de 2009.
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Trois mois après le premier, ArceloMittal met à l'arrêt le second haut-fourneau de Florange. Décision temporaire, assure le groupe, qui met en avant la baisse de la demande mondiale d'acier. Les syndicats dénoncent, eux, les investissements insuffisants réalisés sur le site, qui emploie 2500 salariés. Sur Libération.fr : A Florange, Hollande dégaine une idée de loi
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Deux mois avant le premier tour, le socialiste rend visite aux ouvriers de l'aciérie et promet de faire voter, s'il est élu, une loi forçant les grands groupes a accepter la reprise d'un site qu'ils voudraient fermer. Sur Libération.fr : Hollande dégaine une idée de loi
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Le président-candidat annonce qu'ArcelorMittal investira 17 millions d'euros sur le site, ce qui permettrait le redémarrage d'un haut-fourneau. Des investissements prévus de longue date, affirment les syndicats. Le haut-fourneau ne redémarrera pas. Sur Libération.fr : Sarkozy annonce le redémarrage de Florange
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La décision met en jeu l'emploi de 629 salariés. ArcelorMittal promet de préserver les autres activités du site et accorde soixante jours au gouvernement pour trouver un repreneur pour les hauts-fourneaux. Infaisable si l'offre ne porte pas sur l'ensemble du site, selon les syndicats. Sur Libération.fr : La fermeture des hauts-fourneaux confirmées
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A quelques jours de l'expiration du délai pour trouver un repreneur, le ministre du Redressement productif menace de nationaliser le site pour qu'il soit repris dans son intégralité. ArcelorMittal s'indigne. Sur Libération.fr : Montebourg ne veut plus de Mittal en France