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Selon l'Evangile, Saint-Jacques fut le premier apôtre martyr, décapité par Hérode. « La tradition rapporte qu'après la Crucifixion, Saint-Jacques est parti évangéliser l'Espagne, rapporte l'Association de Coopération Inter Régionale Chemins de Compostelle (ACIR), basée à Toulouse. Il est par la suite rentré à Jérusalem pour revoir, dit-on, une dernière fois la Vierge Marie. Arrêté par le Roi de Judée, il est décapité et devient l'un des premiers martyrs chrétiens. »
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L'Ermite Pelagius et l'évêque Théodomir, guidés par une étoile mystérieuse brillant au-dessus du champ où gît le tombeau, le découvrent. Ce champ prend le nom de "Campus Stallee" (champ de l'étoile) qui deviendra ensuite "Compostelle". L'évêque aurait reconnu la dépouille de Jacques.
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Première église construite en l’honneur de Santiago (saint Jacques) par Alphonse II le Chaste (791–835) au début du IXe siècle.
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Godescalc, évêque du Puy en Velay, réalise ainsi en 950 un grand pèlerinage au tombeau de Saint Jacques. Il est considéré comme le premier pèlerin documenté, initiant une des plus importantes routes européennes : celle qui va du Puy-en-Velay à Santiago de Compostela.
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Le moine poitevin Aimery Picaud institue au XIIe siècle dans son Guide du pèlerin, trois églises comme des points de passage et de repères obligatoires : Notre-Dame du Puy, Sainte-Foy de Conques et Saint-Pierre de Moissac.
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Les écrits littéraires des exploits héroïques de Charlemagne et les miracles de saint Jacques prodiguent une affluence toujours croissante de pèlerins aux origines sociales diversifiées, et notamment de chevaliers, de nobles ou de riches pèlerins.
De nombreux hospices sont créés. -
L'affluence de pèlerins, dès la fin du XVe siècle se met à décroître. Plusieurs raisons viendraient expliquer ce phénomène : le manque d'infrastructures d'accueil relatives au nombre de pèlerins qui fréquentent les Chemins de Saint Jacques de Compostelle, l'incroyable diversification des motivations des pèlerins parcourant le « Chemin de l’Étoile » caractériserait une période de doutes, de remise en question de la pratique de pèlerinage.
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Une urne est découverte dans la cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle. Les ossements sont reconnus comme étant ceux de Saint-Jacques.
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Monseigneur Duchesne conteste la présence du corps saint de Jacques à Compostelle
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Première carte contemporaine "Les chemins de Saint-Jacques et leurs sanctuaires de pèlerinage au XIIe siècle", en France, par le Musée des Monuments Français.
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Un décret de la rébellion militaire rétablit Saint-Jacques comme patron de l'Espagne avec jour férié et offrande
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Première traduction en français et du diffusion du livre V du Codex Calixtinus baptisé "Guide du Pèlerin".
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Le Conseil des Ministres espagnol décrète le Camino de Santiago "ensemble historique et artistique" en vue de le protéger et de développer le tourisme.
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Ouverture du GR65 et première édition du topoguide entre Le-Puy-en-Velay et l'Aubrac, par le Comité National des Sentiers de Grande Randonnée.
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Année jubilaire. Premier pèlerinage d'un pape, Jean-Paul II, à Saint-Jacques-de-Compostelle
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Le Conseil de l'Europe déclare les Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle "Itinéraire Culturel Européen".
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Année jubilaire en 1993. Début d'une fréquentation continue des chemins. Résolution du Parlement Européen sur la sauvegarde des biens culturels.
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