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Le FMI, la Banque Mondiale ainsi que la banque interaméricaine de développement ont prêté près de 5 milliards de dollars à l'Argentine
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Réélection de Menem à la présidence avec 49,98% des suffrages.
Dégradation de la situation économique, le FMI impose une politique de privatisation -
Crise de confiance due aux vagues de licenciements, aux reculs sociaux. Réformes ultra-libérales visant à réduire les dépenses publiques, à augmenter les recettes fiscales, à négocierun crédit auprès du FMI. Les Argentins sont mécontents, les syndicats se mobilisent
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Manifestation contre le gouvernement. Le taux de chômage a atteint 17,3%. Aux législatives partielles du 26 Octobre, le Parti justicialiste de Menem perd la majorité au Congrès
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Le radical Fernando de la Rùa est élu président à la tête d'une coalition de centre-gauche.
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Le gouvernement argentin obtient des aides globales atteignant 39,7 milliards de dollars soit 14 milliards du FMI, 5 de la Banque mondiale et 20 provenant du secteur privé
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le ministre de l'économie Ricardo Lopez Murphy démissionne. Le président de la Rùa fait alors appel à Domingo Cavallo, déjà ministre de l'économie de 1991 à 1996. Il est à l'origine de la loi de convertibilité sous le président péroniste Menem.
Cavallo demande des pouvoirs spéciaux au Parlement -
Politique et loi du "déficit zéro"qui prévoit une réduction du montant des retraites et du traitement des fonctionnaires. La dette extérieure atteint 141 milliards de dollars. Le chômage touche 18.3% de la population en octobre, 14 millions de démunis sur 36 millions d'habitants
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c'est le 7e plan d'austérité en trois ans, une dette extérieure de 132 milliards de dollars, l'Argentine s'enfonce dans la crise