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Afin de régler les crises politique et financière, Louis XVI convoque les états généraux censés résoudre les conflits financiers qui minent le royaume de France. Notons que les états généraux ne s’étaient pas réunis depuis 1614
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Lors du serment du jeu de paume, les députés souhaitant un changement de régime font le serment de ne pas se séparer avant que la constitution naisse.
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Veritable révolution institutionnelle, les états généraux se proclament Assemblée nationale constituante et se donne pour mission de donner une constitution à la France. Cet événement marque symboliquement le debut de la Revolution française.
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Le peuple parisien se soulève et prend les armes contre les troupes royales avec l’ambition de s’emparer de la bastille, symbole du pouvoir royal
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La nuit du 4 août 1789, les députés votent l’abolition des privilèges, le système féodal est détruit et la France avance vers un système égalitaire
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La déclaration du 26 août entérine la mort de l’ancien régime et proclame les valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité comme nouveau crédo de la France.
PS : il est important de noter que cette déclaration proclame également le droit à la sûreté et à la propriété, marquant clairement une inclination libérale. -
Fuyant la France révolutionnaire, le roi Louis XVI est reconnu et arrêté au cour de son voyage vers l’Autriche.
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Le roi de France signe avec l’empereur Léopold II (Saint empire romain germanique) et le roi Guillaume II de Prusse un accord devant mettre fin à l’ère révolutionnaire
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Après une année marquée par la radicalisation de la révolution et de la contre révolution, l’assemblée constituante rend ses travaux et, après avoir été sanctionnée par le Roi, la constitution est adoptée
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Après la victoire de Brissot sur Robespierre à l’assemblée, la France entre en guerre face à l’Europe monarchique, coalisée contre les idéaux de la Revolution
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Marquant le début de la terreur, la journée du 10 août voit le roi démis de ses fonctions et emprisonné avec le reste de la famille royale après une insurrection victorieuse du peuple parisien.
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Temps fort de la Terreur, les massacres de Septembre se traduisent par une foule parisienne assoiffée de justice révolutionnaire et décidant de massacrer environ 1500 personnes dont une part importante d’ecclésiastiques, alors emprisonnés dans différentes prisons parisiennes.
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Engagées dans une cannonade contre les troupes prussiennes, les forces révolutionnaires réussissent, malgré leur impréparation, à mettre l’ennemi en déroute. Cette victoire n’a que peu d’importance sur le plan stratégique, c’est avant tout un symbole politique qui fonde le mythe du peuple en arme, se battant avant tout pour les idéaux de la révolution.
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Arrêté le 10 août 1792, le roi est finalement accusé de haute trahison et comme tout citoyen, risque la guillotine.
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Condamné pour haute trahison. Le citoyen Louis de Bourbon est guillotiné place de la concorde à Paris. Cette exécution marque un tournant dans la revolution, cette dernière est devenue irrémédiable et éternelle. Voyez cette citation du député Cambon « débarqué dans une île nouvelle et brûlé les vaisseaux qui les y avaient portés ».
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Mouvement enraciné dans les différences socio-économiques et les réflexes anti-bourgeois (anti-urbain) et donc anti-révolutionnaire, une partie de la paysannerie vendéenne se soulève contre le gouvernement révolutionnaire et est finalement écrasé dans le sang.
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Avec le debut de la guerre civile en Vendée, et après la radicalisation des coalisés en raison de l’exécution de Louis XVI, les forces révolutionnaires reculent à Neerwinden et à Mayence.
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Crée par le décret du 10 mars 1793, le tribunal est dirigé par Danton et est alors chargé de lutter contre la contre-révolution. Ce tribunal deviendra ensuite le tribunal révolutionnaire, qui s’illustre alors comme le fer de lance de la ferveur révolutionnaire.
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Véritable organe de gouvernement, le comité de salut public est l’organe principal qui régit les affaires du pays durant l’ère du gouvernement révolutionnaire. Avec des membres comme Robespierre, Saint-Just, ou encore Carnot, cette assemblée élue par la Convention et renouvelée chaque mois, à profondément influencé le déroulement de la Terreur et de la Révolution.
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La constitution de l’an I est la première constitution donnée à la République, elle reconnaît l’égalité entre les citoyens, mais également le principe de la souveraineté populaire, le droit à l’insurrection, ou encore le droit de réunion. Néanmoins, il est important de noter que cette constitution ne sera jamais appliquée du fait des interventions étrangères sur le sol national.
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Marqué par la suprématie du comité de salut public sur les autres organes de gouvernement, la France s’enfonce dans la Terreur révolutionnaire et le gouvernement tend vers le centralisme politique, notamment en contrôlant les campagnes à l’aide de pro-consuls chargés de faire respecter l’ordre révolutionnaire et de lutter contre la contre-révolution.
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Ce décret met fin à l’esclavage pour toutes les personnes noires dans les colonies et territoires d’outre-mer. Précédé par le décret du 16 octobre 1791 établissant l’égalité entre tous les citoyens sur le territoire national, cette abolition sera néanmoins remise en cause dès la période du consulat.
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Grand figure de la révolution française et de la Terreur,Robespierre est arrêté avec Saint Just et Couthon lors d’une séance à la Convention. Son exécution marque la fin de la révolution jacobine. (Révolution centralisatrice)
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Après la chute de Robespierre, la Terreur connaît un coup d’arrêt. De plus, les fondements du pouvoir de l’ère du gouvernement révolutionnaire sont attaqués, des clubs sont dissous, comme celui des jacobins. Cette période est marquée par un certain triomphe de la contre révolution, le temps de la ferveur révolutionnaire est terminé et les élites souhaitent retourner vers une révolution bourgeoise.
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Tournant la page de la constitution de 1793, la constitution de l’an III s’appuie sur une vision élitiste du pouvoir, on inscrit un suffrage censitaire, qui prélude au suffrage capacitaire du XIXème siècle. Cette constitution répond alors au principe du gouvernement collégial, l’exécutif étant placé dans les mains de 5 directeurs, et le pouvoir législatif fragmenté entre le Conseil des 500 et le Conseil des anciens.