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Les premières forges sur les bords de Loire près de Nantes
La première opération concrète est l'achat, le 31 octobre 1821, de l'ancien chantier naval Crucy par un groupe d'industriels britanniques du Pays de Galles.
John Thomas, maître de forges à Pontymister près de Newport est délégué à Nantes comme directeur de l'usine, ce qu'il restera jusqu'à sa mort en 1829
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Naissance des Forges de Basse-Indre
Thomas Dobrée, avec l'aide du banquier Goüin, investit dans l’usine. La nouvelle société reçoit le nom de "Compagnie des Forges de Basse-Indre" en 1825. -
Crise industrielle
Dans l'ensemble, les résultats économiques ne sont pas brillants ; la production, 500 tonnes en 1825 atteint 1500 tonnes au maximum dans les années suivantes. Les décès de Thomas Dobrée en 1828 et de John Thomas en 1829 créent une situation difficile pour la firme et l'activité industrielle est suspendue en 1831. -
Reprise de l'activité
L'activité reprend en 1836 sous la direction de Joseph-Ferdinand Riant, négociant en métaux devenu maître de forges dans l'Allier, dirige la société de 1836 à 1847. -
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Basse-Indre au centre d'un groupe sidérurgique
Dans la période 1836-1864, les Forges de Basse-Indre deviennent le centre d'un petit groupe sidérurgique et qui fonctionne grâce au cabotage entre l'estuaire de la Loire et les ports de Bordeaux et Bayonne. -
Naissance de JJ Carnaud et Forges de Basse-Indre
En 1902, Jules Joseph Carnaud, ferblantier parisien, va créer une nouvelle société : JJ Carnaud et Forges de Basse-Indre, couramment appelée Carnaud-Basse-Indre, spécialisée dans la production et l'utilisation du fer blanc -
Production industrielle
En 1950 l’usine produit 100 000 tonnes de fer-blanc (6000 tonnes en 1913, 47000 en 1937) et compte plus de 3000 employés. -
L'apogée...
En 1955, l’usine emploie alors environ 3 300 personnes : 400 cadres et employés administratifs et 2 900 ouvriers ; 9 % des ouvriers sont étrangers, principalement des Polonais. Quelque 950 employés sont logés dans des logements ouvriers de l'entreprise. -
La sidérurgie se restructure...
À partir des années 1960, les grands mouvements de la sidérurgie française concernent l'entreprise, qui va successivement être intégrée aux groupes Sollac, Usinor, puis Arcelor. -
N° 4 mondial !
En 1974, Carnaud, numéro 4 mondial, produit 25% de la production française de fer blanc. -
L'acier d'emballage.
En 1989, l'entreprise s'associera à Metal Box pour devenir le 1 groupe européen d'emballage métallique : CMB Packaging. -
De CMB Acier à Sollac
En 1990, Carnaud Basse Indre devient CMB Acier qui est cédé à Sollac (Usinor-Sacilor). L'usine de Basse-Indre fabrique chaque année plus de 365 000 tonnes de tôle très fine. Elle reçoit de l'acier en bobine de 2mm d'épaisseur et de un km de long, pour la transformer en une épaisseur de 20 centièmes de millimètres. -
De retour à Usinor
En 1997, Usinor-Sacilor redevient Usinor. Ce retour marque un virage stratégique : devenir une référence mondiale sur la production de produits plats. -
Usinor devient Arcelor.
En 2001, l’usine de Basse-Indre fait partie du groupe Usinor (fusion du luxembourgeois Arbed et l'espagnol Aceralia). Le nom de la nouvelle entité, Arcelor, est une contraction d'Arbed, Aceralia et Usinor. Le nouveau groupe devient le numéro un mondial de l'acier, mais se fait dépasser en 2004 par le groupe Mittal25. -
OPA sur Arcelor !
En 2006, le groupe Mittal lance une OPA hostile sur Arcelor qui résulte à son acquisition et à la création du premier groupe sidérurgique mondial. Via cette acquisition, le nouveau groupe Arcelor-Mittal récupère tous les actifs d'Usinor, dont l’usine de Basse-Indre -
Premier producteur mondial d'acier !
ArcelorMittal est un groupe sidérurgique mondial. Son siège social est installé à Luxembourg. Il est le plus important producteur d'acier au monde, avec 97,136 millions de tonnes produites en 2015. En 2016, le groupe emploie 209 000 salariés dans plus de 60 pays, dont environ la moitié en Europe3.
