évolution de la machine a laver

  • Le Premier brevet pour une machine a laver

    Le premier brevet est enregistré à l´INPI le 26 avril 1904. Son inventeur, M.HENIN, y décrit un tonneau de bois à double fond avec des parois dotées d´un relief. Un agitateur est actionné par une manivelle. On verse l´eau chaude sur le linge, on agite avec la manivelle puis on vidange par un robinet. La machine ne chauffe pas l´eau, ne le rince ni ne l´essore. C´est ainsi que sont conçues les 1ères machines (CONCESSION DES AGENCES REUNIES).
  • Premiere machine semi automatique

    • Les premières machines électriques, dans les années 1920, sont souvent semblables aux précédentes: le mécanisme d´entraînement (volant, manivelle) est simplement photo 14.jpgrelié par une courroie à un moteur électrique fixé sous la cuve (SPPED, PERLE). Ces machines sont peu sécurisées: fuites fréquentes, chocs électriques violents, bielles et moteur trop accessibles. Les manipulations d´eau et de linge sont encore importantes et seul le brassage devient moins pénible avec ces machines.
  • semi automatique a tambour

    Les machines sont encore très rarement automatiques: réservées aux laveries automatiques, elles sont encore bien trop chères pour que les particuliers ne se les offrent, alors qu´ils restent méfiants face à la très grande diversité des techniques proposées. BENDIX en 1949, sous licence américaine, LADEN en 1949 aussi et VEDETTE en 1953 proposent ainsi les 1ères machines à laver automatiques, permettant l´enchaînement de toutes les opérations sans intervention de l´utilisatrice
  • Nouvelle machine a laver

    Après guerre, et pendant toutes les années 1950, les constructeurs, dont beaucoup se spécialisent dans les machines à laver (Arthur Martin, Bendix, Brandt, Flandria, Laden, Lincoln, Philips principalement) rivalisent d´astuces et de techniques autour de plusieurs méthodes.
  • automatique

    C´est dans les années 1960 que la machine à laver connaît en France son véritable succès. Les machines à agitateur et à pulsateur disparaissent, sauf pour "les deux cuves" (une pour laver, l´autre pour rincer et essorer) qui constituent pour les grandes familles un investissement financier moins lourds. Les plus diffusées au début des années 1960 le sont par FLANDRIA, ARTHUR MARTIN et HOOVER
  • statomatic47

    Par la suite, chaque fonction est automatisée: le pressostat et l´électrovanne coupent l´arrivée d´eau quand le niveau requis dans la cuve est atteint, le thermostat arrête le chauffage à la température sélectionnée, le minuteur commande la durée des autres opérations. Enfin, le programmateur rend possible l´enchaînement de toutes ces opérations sans intervention manuelle: VEDETTE en 1957, BRANDT en 1960 et surtout 1963 avec sa statomatic 47
  • PLUS VITE

    • Les années 1980-1990 marquent un triple tournant dans le fonctionnement, le design et l´internationalisation. L´électronique donne naissance aux machines réactives, qui ne se contentent plus de réaliser un programme défini en fonction de la position des commandes, mais qui modifient certains paramètres (niveau d´eau, cadence de brassage, essorage) en fonction d´informations données de divers capteurs, permettant de mesurer la nature du linge par sa capacité d´absorption: technique ISO de THOMS
  • une progression

    une progression
    Un signe distinctif garde la vie dure en France: les machines s´y branchent sur l´eau froide, alors que les autres européennes ont deux arrivées d´eau, chaude et froide, le chauffage de la machine n´intervenant que pour compléter la montée en température. C´est la survivance de la méthode du lessivage "à la française", qui veut qu´un lavage n´est pas efficace si on le trempe directement dans l´eau chaude, ce qui fait cuire les taches. Preuve que l´histoire de France de la machine à laver reste t