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premières expropriations de latifundios (grandes propriétés terriennes), sur la base de la loi votée sous le gouvernement précédent. Les propriétaires s'organisent et ripostent violemment. De nombreux affrontements entre paysans et propriétaires terriens ont lieu dans la région du Cautin.
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Election présidentielle. Salvador Allende Goossens, membre du Parti socialiste chilien obtient 36,3% des voix
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Allende est investi président et forme un gouvernement connu sous le nom de gouvernement de l'Unité populaire, qui a pour mission d'acheminer le pays vers le socialisme dans la légalité et le respect des institutions en place.
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le déclin progressif de l'économie engendre des grèves à répétition et une opposition croissante au programme socialiste du gouvernement Allende. L'inflation grimpe de 22% à 600%. Les pénuries de nourriture et de biens de consommation s'aggravent.
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Edmundo Pérez Zujovic, ancien vice-président et ministre démocrate-chrétien, est assassiné par un groupe d'extrême gauche.
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Législation sur la nationalisation des mines de cuivre avec indemnisation pour les compagnies nord-américaines.
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Le gouvernement revient sur sa décision et annonce que les compagnies nord- américaines d'exploitation du cuivre ne seront pas indemnisées, en raison des "profits excessifs" réalisés. Les Etats-Unis menacent de suspendre l'aide économique au Chili : leur politique visera désormais à asphyxier l'économie chilienne.
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visite officielle au Chili du dirigeant cubain Fidel Castro, vivement critiquée par les partis centristes et conservateurs.
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Première manifestation des "casseroles vides" (cacerolazo) dans le centre de Santiago : des femmes appartenant à l'opposition et encadrées par le mouvement d'extrême-droite Patria y Libertad (groupe financé dans un premier temps par la CIA) protestent contre la pénurie alimentaire et la présence de Castro dans le pays. La manifestation est sévèrement réprimée ; après des incidents entre groupes d'extrême droite et d'extrême gauche, l'Etat d'urgence est décrété dans la capitale.
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Le journaliste américain J. Anderson rend publique une correspondance secrète entre de hauts responsables de ITT (une multinationale américaine des télécommunications implantée au Chili) et la CIA, qui met en évidence une conspiration visant à renverser le gouvernement chilien. La CIA jouera un rôle décisif dans l'entreprise de déstabilisation du gouvernement de l'UP.
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lancée par la Confédération nationale des transports, soutenue par le PDC. L'objectif de l'opposition est de désorganiser la production et la distribution. La grève se généralise et donne lieu à de violents affrontements.La crise d'Octobre génère en réponse une mobilisation sans précédent des travailleurs, sous la forme d'oganisations de communautés ouvrières qui tentent d'agir sur le terrain pour limiter les effets des grèves patronales et maintenir la production et la distribution.
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Elections législatives : l'opposition, regroupée dans l'alliance électorale Confederación de la Democracia (CoDe), remporte les élections par la 55,6% des voix, contre 44,1% à l’UP.
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proclamation de l'Etat d'urgence, en raison du climat de violence dans le pays.
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Tanquetazo, tentative de coup d'Etat : soulèvement d'un régiment de blindés, qui fait le siège du palais présidentiel de la Moneda. L’initiative est réprimée par le général Prats et les forces armées fidèles au gouvernement. Allende demande au parlement des pouvoirs extraordinaires, qui lui sont refusés.
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Patria y Libertad annonce sa décision d'entrer dans la clandestinité, afin de préparer le renversement du gouvernement Allende.
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Assassinat, par Patria y Libertad, du chef de la Maison militaire d’Allende, le capitaine Arturo Araya. Lancement d'une nouvelle grève des camionneurs, soutenue et subventionnée par la CIA, qui paralyse le pays.
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La Chambre des députés vote une motion de censure contre le gouvernement pour sa gestion de la grève des camionneurs.
Suite à la motion de censure, le général Prats, ministre de l'Intérieur et de Commandant en chef des forces armées démissionne. Il est remplacé par le général Augusto Pinochet Ugarte. -
Série de manifestations dans les rues de Santiago, les unes en soutien, les autres en opposition au gouvernement de l'UP. Pour sortir de cette impasse politique, Allende consulte des représentants de la DC pour les faire entrer au gouvernement et prépare pour le 11 septembre un référendum sur une réforme constitutionnelle.
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Le palais présidentiel est assiégé, puis bombardé. Le président Allende refuse de négocier avec les militaires et meurt durant l'assaut. Une junte militaire, dirigée par les chefs des quatre corps d'armées, exerce dès lors le pouvoir suprême ; elle proclame la déchéance du gouvernement et exige la reddition des principaux dirigeants de l'UP ;. la censure établie. Environ 7.000 personnes sont arrêtées, torturées ou tuées, dont le musicien Victor Jara.
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