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"Notre manière de lutter contre le harcèlement et les trolls est nulle, et elle est nulle depuis des années."
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"Certains tweets peuvent sembler haineux hors contexte, mais ne le sont pas forcément au sein de la conversation dont ils sont tirés. Ainsi, les membres d’une catégorie protégée peuvent utiliser entre eux des termes généralement considérés comme des insultes. Lorsque cette utilisation est consentie, l’intention n’est pas inappropriée. Il s’agit alors d’un moyen de récupérer des termes historiquement utilisés pour rabaisser des individus"
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"Quatre associations - SOS Homophobie, SOS Racisme, l’Union des étudiants juifs de France, J’accuse - reprochent au réseau social de ne pas déployer suffisamment de moyens pour la modération des contenus haineux."
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"Sur la régulation des contenus, les États, après rappel des grands principes qui régissent l’information dans le cadre démocratique, s’en remettent aux acteurs du numérique pour modérer les contenus et les échanges en leur sein. [...] Or, il existe une vraie difficulté à réguler les contenus des réseaux sociaux qui charrient, sans distinction, des informations issues des grands médias, des opinions, des conversations, des interjections, bref tout et n’importe quoi [...]"
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"Le discours d’autorité politique sur la régulation d’Internet, aux confins des éternels débats sur la censure, est partout. Mais on peut être sceptique sur son impact dans les sociétés démocratiques. De fait, le principal agent de cette modération des échanges humains sur le numérique, ce sont les internautes eux-mêmes."
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"Dans de très rares cas, nous pourrons décider que le contenu est digne d’une exception d’intérêt public si le lien avec la violence réelle est plus ténu ou si Twitter est la seule source d’informations."
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"L’urgence de LREM est de donner à la police de nouveaux pouvoirs pour lutter contre le « terrorisme » sur Internet."
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“Il est à craindre que s’opère une amplification des techniques de filtrage et de suppressions massives de contenus pénalisant lourdement l’expression artistique, certaines activités professionnelles, la diffusion de messages positifs pour les LGBTQI ou les campagnes de prévention de santé sexuelle”
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"La menace financière ne renforce-t-elle par le risque de voir les plateformes supprimer toutes les publications détectées par leurs algorithmes par souci d’efficacité, plutôt que de filtrer chaque occurrence en fonction de leur contexte ?" “Quand on parle à des géants du numérique, il n'y a que l'argent qui compte. L'incitation, ça marche un peu, mais sans contrainte financière, les choses ne fonctionnent pas.”
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“Ce n’est pas à Facebook de nous dire si on peut ou pas s’approprier ces mots [pédé] !”
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"Oui, nous devons tous examiner, de manière critique, les inconsistances de nos politiques de contenus et de leur mise en application. Oui, nous devons être plus transparents sur nos opérations de modération."
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« Doit-on déléguer notre liberté d'expression aux géants de la Silicon Valley ? Demain, ce sera pour nous tous, cette censure numérique, et privée. »
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« Il s’agit de policer le discours, sous prétexte de protection. Cela permet d’éviter les critiques structurelles du système en choisissant désormais qui s’exprime et pour dire quoi.
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"Je pense que Twitter est un média et fait son ménage éditorial. Il est possible qu’il y ait une liste de mots clés, et pas d’analyse contextuelle."
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“Comment faire pour que les hommes arrêtent de violer ?”
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"Twitter m’a forcée à supprimer le tweet et m’a sanctionnée pour l’avoir écrit, en me privant d’accès à mon compte pendant douze heures. Pourtant, ce tweet ne contient ni propos insultants ou outranciers, ni appels à la violence"
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« Ça fait 6 mois que je me fais insulter de tous les noms ici et qu’il ne se passe rien, je tweete UN truc vaguement radical qui ne plait pas à 12 mascus (sic) et c’est la fête ? C’est flagrant quand même de quel côté est Twitter dans la fameuse guerre des sexes »
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"Numerama a retrouvé au moins 7 autres comptes suspendus pour les mêmes raisons que celles reprochées à Mélusine, des messages qui sont en « infraction aux règles de Twitter » relatives aux « conduites haineuses » “Il est possible que certaines militantes aient été victimes de raids ciblés visant à faire « sauter » leur compte"
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“Nous voulons être clairs : bien que nous nous efforcions d’assurer la cohérence de nos systèmes, il peut arriver que le contexte apporté habituellement par nos équipes manque nous amenant à commettre des erreurs” « utilisation du machine learning et de l’automatisation afin de prendre plus de mesures sur les contenus potentiellement abusifs et manipulateurs »
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"Le modèle de l'auto-régulation a montré ses limites. Les géants du numérique modèrent où ils veulent, quand ils veulent"
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"50 % des contenus abusifs sont surfacés de manière proactive à nos équipes pour être examinés"