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Kadhafi et la France: je t'aime moi non plus

  • Prise de pouvoir

    Prise de pouvoir
    Mouammar Kadhafi prend le pouvoir en Lybie par la «Révolution blanche». Profitant du déplacement du roi Idriss 1er en Turquie pour des raisons de santé, il devient l’homme fort du pays après un coup d’Etat, supporté par des militants révolutionnaires et certains officiers. Il abolit la monarchie et annonce l’instauration d’une république, jetant le prince héritier Hassan Reda Al-Sanussi en prison. Le monde découvre alors en images ce jeune leader d’à peine 27 ans, cadet d’une famille de bédouins
  • Première visite à l'Elysée

    Première visite à l'Elysée
    Kadhafi arrive à Paris en 1973
    Kadhafi est reçu en grande pompe en France. Un contrat prévoit la livraison d'une centaine de Mirages pour "stabiliser le régime". En pleines tensions au Moyen-Orient, ces avions de combat fournis à un pays hostile à Israël susciteront la polémique.Avide de conquêtes, le chef d’Etat libyen annexe unilatéralement la bande d’Aozou, appartenant au Tchad. Un dép
  • Poignée de main à Toubrouk

    Poignée de main à Toubrouk
    Juste après avoir publié son "Petit livre vert", Mouammar Kadhafi reçoit Jacques Chirac à Tobrouk en vue de signer des accords commerciaux. Meme quand la Libye sera mise au ban des nations, les relations avec le futur président de la République française demeureront relativement cordiales.
  • Premières tensions militaires

    Premières tensions militaires
    Afin de contrer l’intervention de l’armée libyenne sur le territoire tchadien, la France du président Mitterrand déclenche l’opération “Manta” le 11 août 1983, à la demande du président tchadien Hissène Habré qui dirige les FANT (Forces Armées Nationales Tchadiennes). L’armée libyenne équipait alors l’ALN (Armée de Libération Nationale) dirigée par l’ancien président tchadien Goukouni Oueddeï, opposé à Hissène Habré.
  • Le "Guide" mis au ban

    Le "Guide" mis au ban
    Un DC-10 de la compagnie française UTA explose au-dessus du désert du Ténéré (Niger) avec à son bord 170 passager. Il n’y a aucun survivant. Très rapidement l’enquête s’oriente vers les services libyens. Il faudra toutefois attendre le 31 mars 1999 pour que la cour d’assises de Paris condamne par contumace six agents libyens dans le cadre de cet attentat. Dans l'intervale, les représailles ne seront pas militaires cette fois mais commerciales. Un embargo sur le commerce d’arme est décrété.
  • L'embargo

    L'embargo
    Il durera jusqu’à 2003. Pourtant, dès avril 1999 l’Onu suspendra l'embargo contre une Libye qui, au fil des ans, multiplie les gestes pour se racheter une conduite : sur injonction française elle accepte de livrer aux Américains deux de ses ressortissants mis en cause dans l'attentat du Boeing de Lockerbie. Et Tripoli ne rate pas une occasion de s'imposer comme médiateur à chaque nouvelle tension entre Occidentaux et Africains et le colonel Kadhafi de se faire le chantre de l'Union africaine
  • L'affaire des infirmières bulgares

    L'affaire des infirmières bulgares
    La Libye accepte l’extradition vers leur pays d’origine des cinq infirmières bulgares condamnées à mort, puis à la prison à vie. Suspectées d’avoir participé à la contamination de près de 400 enfants par le virus du sida à l’hôpital de Benghazi, elles ont été graciées dès leur arrivée à Sofia. La France (et particulièrement la première dame Cécilia Sarkozy) s’est largement investie dans le processus de médiation.
  • Une tente à l'Elysée

    Une tente à l'Elysée
    La seconde venue de Kadhafi en visite officielle à Paris provoque la polémique en France. L’accueil du leader de la Libye, où les droits de l’Homme ne sont pas toujours respectés, cause l’indignation de l’opposition ainsi que d’une partie de la majorité de Nicolas Sarkozy.
  • Printemps à Tripoli

    Printemps à Tripoli
    Les insurrections du printemps arabe nées en Tunisie gagnent la Libye. Surnommée «journée de la colère» par les opposants au «chef et guide de la révolution», cette journée marque le début de la guerre civile libyenne. Comme en Tunisie, les réactions internationales (dont la France) ne semblent pas prendre la mesure de l'évènement. Et Kadhafi réprime la révolte, plongeant la Libye dans un bain de sang
  • La France change de camp

    La France change de camp
    Alors que les affrontements virent à la guerre civile, le Conseil de sécurité des Nations Unies impose un embargo sur la vente d'armes à la Libye. Proclamé le 5 mars, le Conseil Nation de Transition (CNT), "seul représentant de la Libye", est reconnu en premier par la France. Son dirigeant est reçu par Nicolas Sarkozy.
  • Fin de parcours

    Fin de parcours
    Prédisant une "fin proche" aux rebelles - appuyés par l'OTAN - en aout, Mouammar kadhafi est capturé et tué après deux mois de traque. Pour le CNT, la victoire est totale. Un mois plus tard, le dernier fils de Kadhafi, Saif-Al-Islam, est arreté.
  • France-Libye : une confiance à renouer

    France-Libye : une confiance à renouer
    Après 42 ans de relations contrastées, le peuple libyen est reconnaissant envers la France pour son role joué dans la destitution du Guide. L'Elysée et la communauté internationale nourrissent toutefois des craintes quant à la transition démocratique amorcée par le CNT.