Historique de la controverse

  • Première contraception

    les Egyptiens mélangeaient « Des épines d'acacia finement broyées, mélangées à des dattes et du miel et étendues sur un tampon de fibre introduit profondément dans le vagin. »
  • Une loi interdit la contraception en France

    La vente des moyens de contraceptions devient interdit. La loi réprime la « provocation à l'avortement » et « la propagande anticonceptionnelle ».
  • Création de "la Maternité heureuse"

    Création de "la Maternité heureuse"
    Mouvement de femmes en faveur du contrôle des naissances. Il devient le Mouvement français pour le Planning familial (MFPF) en 1960. Le Planning familial a pour objectif l’éducation sexuelle, la lutte pour le droit à la contraception et à l’avortement.
  • Introduction d'Enovid en France

    Introduction d'Enovid en France
    la pilule Enovid est introduite en France. Les dispositifs de contraceptions n’étant pas encore autorisés à cette époque, ainsi pour contourner la loi, ce dispositif médical n’est pas présenté comme un moyen de contraception mais comme un médicament destiné à régulariser les règles.
  • Adoption de la loi Neuwirth

    Adoption de la loi Neuwirth
    Le 28 décembre 1967, l’Assemblée Nationale adopte la loi proposée par Lucien Neuwirth qui autorise l’utilisation des moyens de contraceptions pour les filles de plus de 21 ans après des débats parfois houleux. Elle abroge la loi de 1920 interdisant la contraception. Cependant la publicité reste interdite mais il faudra attendre 5 ans pour qu’un décret y réglemente la fabrication et la prescription.
  • (suite) Adoption de la loi Neuwirth

    (suite) Adoption de la loi Neuwirth
    Les premières autorisations de mise sur le marché ne seront délivrées qu’en 1973 pour le Stédiril (pilule contraceptive). De plus, cette loi reconnaît la nécessité de consacrer des lieux dédiés : les centres de planification et d’éducation familiale (CPEF) et les établissements d’information, de consultation et de conseil familial (EICCF).
  • Le Manifeste des 343 salopes

    Le Manifeste des 343 salopes
    Le Nouvel Observateur publie un manifeste signé par 343 femmes ("Le Manifeste des 343 salopes"), parmi lesquelles de nombreuses personnalités qui déclarent avoir avorté et réclament l’avortement libre.
  • Association « choisir la cause des femmes »

    Association « choisir la cause des femmes »
    Création de l’association "Choisir la cause des femmes", autour de Simone de Beauvoir et de l’avocate Gisèle Halimi, qui lutte pour l’abrogation de la loi de 1920 qui fait de l'avortement un crime.
  • Création du Mouvement MLAC

    Création du Mouvement MLAC
    Création du Mouvement pour la liberté de l’avortement et de la
    contraception (MLAC) qui rassemble des organisations féministes et des organisations politiques et qui revendique la pratique de deux actes illégaux : des avortements par la méthode Karman et des départs collectifs pour avorter à l’étranger.
  • Loi sur le remboursement des pillules et l'accès libre pour les mineures

    Loi sur le remboursement des pillules et l'accès libre pour les mineures
    4 décembre 1974 : loi n°74-1026 :
    • le remboursement des pilules contraceptives,
    • l’accès pour les mineures à la contraception sans l'autorisation parentale dans les centres de planification et d’éducation familiale. La publicité pour la contraception reste toujours interdite (loi de 1920).
  • Création de l’Association pour la Recherche et le Développement de la Contraception Masculine

    Création de l’Association pour la Recherche et le Développement de la Contraception Masculine
    L'Association pour la Recherche et le Développement de la Contraception Masculine (ARDECOM) rassemble des hommes souhaitant trouver un moyen de contraception pour eux sans dépendre des femmes. Cette association regroupait des médecins et scientifiques mais aussi des citoyens normaux.
  • Création de l'ANCIC

    Création de l'ANCIC
    En 1979 est créé l'Association Nationale des Centres d'IVG et de Contraception après le vote définitif de la loi sur l'avortement en France. Cette association rassemble des professionnels comme des médecins, des psychologues, des sages-femmes, mais aussi toutes personnes voulant participer à la défense des droits de la femme. Une des fonctions de cette association est donc de faire des recherches sur la maîtrise de la procréation
  • 1ère campagne nationale sur la contraception avec spot télévisés

    En novembre 1981, le nouveau ministère des Droits des femmes lance la première campagne télévisuelle nationale sur la contraception. Le thème de cette campagne est "Pouvoir Choisir". Cette campagne montre bien une évolution des moeurs permettant de parler plus librement de sujets considérés pendant longtemps comme tabous. Cette campagne rencontre des réactions négative, notamment de la part d'associations familiales et de représentants de cultes. Cette campagne dure jusqu'au 9 décembre 1981.
  • Le Conseil d’État ré-évalue la loi Veul

    Une décision du Conseil d’État estime que la loi Veil de 1975 autorisant l’IVG n’est pas contraire à la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales.
  • Création d’un délit d’entrave à l’IVG

    Promulgation de la loi portant diverses mesures d’ordre social, qui crée notamment un délit d’entrave à l’IVG et supprime la pénalisation de l’auto-avortement.
  • Commercialisation d'un contraceptif d'urgence

    Commercialisation d'un contraceptif d'urgence
    Loi sur la libéralisation de la pilule du lendemain et 2eme campagne nationale
    de la contraception.
    Mise sur le marché de Norlevo, un contraceptif d'urgence. Une prescription médicale n'est pas nécessaire pour la prise de ce contraceptif.
  • Première plainte suite à la déclaration d’effets indésirables du à la prise de la pilule contraceptive

    Première plainte pénale contre une pilule contraceptive de Marion Larat suite à
    un AVC.
  • Promulgation de la loi qui étend le délit d’entrave à l’IVG

    Promulgation de la loi qui étend le délit d’entrave à l’IVG aux
    nouvelles pratiques virtuelles. Elle punit de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende le fait d’empêcher ou de tenter d’empêcher de pratiquer ou de s’informer sur une interruption volontaire de grossesse par tout moyen, y compris par voie électronique ou en ligne.
  • Un décret étend la gratuité de la contraception aux filles de moins de 15 ans.

  • La contraception gratuite pour les femmes de - de 25 ans

    La contraception gratuite pour les femmes de - de 25 ans
    Afin de faciliter l'accès des jeunes femmes à la contraception, la prise en charge intégrale des frais liés à la contraception dès le 1er janvier 2022 concerne toutes les femmes jusqu'à l'âge de 26 ans et non plus seulement les mineures. Cette mesure est prévue par la Loi de financement de la Sécurité sociale pour 2022 publiée au Journal officiel du 24 décembre 2021.
  • Une proposition de loi visant à inscrire le droit à l'IVG dans la Constitution est déposée à l'Assemblée nationale

    C'est la sixième déposée au Parlement depuis juin 2022. C'est la conséquence du recul du droit à l'avortement dans plusieurs pays (États-Unis, Malte, Pologne, Hongrie...). Pour l'auteure, rien n'est jamais acquis en matière de droit des femmes à disposer de leur corps. Une rédaction différente du texte a permis son adoption par le Sénat le 1er février 2023 : la notion de liberté de mettre fin à sa grossesse remplace celle de droit à l'IVG.
  • Promulgation de la loi visant à renforcer le droit à l'avortement

    Promulgation de la loi visant à renforcer le droit à l'avortement
    Le texte allonge de deux semaines le délai légal pour avoir recours à l'IVG (le délai est porté de 12 à 14 semaines). Le texte initial de la proposition de loi prévoyait également de supprimer la clause de conscience des médecins qui les autorise à refuser de pratiquer une IVG, mais cette disposition a été supprimée en deuxième lecture.
  • Adoption du projet de loi visant à inscrire le droit à l'IVG dans la Constitution est déposée à l'Assemblée nationale.

    le Sénat a adopté, avec modification, en première lecture la proposition de loi par 166 voix pour, 152 contre et 23 abstentions. Le texte avait été déposé le 7 octobre 2022 par la députée Mathilde Panot et plusieurs de ses collègues.