Chronologie des faits depuis l'ouverture de l'investigation

  • Ouverture du procès

    Des centaines de manifestants venus supporter les 86 prévenus sont rassemblés devant la Cour. Le procès doit examiner une vaste liste de nationalistes, accusés d’avoir manigancé une série d’actes violents pour provoquer un coup d’état et renverser le gouvernement AKP. Il est supposé que le groupe a bombardé le quartier général du journal Cumhurriyet afin de faire croire à une attaque d’extrémistes islamistes.
  • Procès décalé à cause des manifestants

    Parmi les accusés, un retraité brigadier général de l’armée, un chef d’un parti ultra-nationaliste, des académiciens, des figures de la mafia, un éditorialiste séculariste, un avocat.
  • Nouvelles arrestations

    Environ 200 personnes ont été arrêtées, et 86 sont en procès. Ces dernières arrestations soulèvent des suspicions : l’investigation est accusée de mener la chasse aux opposants sécularistes d’AKP.
  • Crise politique

    Ces arrestations ont engendré une crise politique. Le général Ilker Basbug a rencontré le président turc Abdullah Gul. Le Président a mené un meeting extraordinaire avec le ministre de l’intérieur Besir Ataly, pendant que des officiers militaires haut placés ont rencontré le chef de la police d’Istanbul.
  • 49 officiers militaires arrêtés

    La police turque arrête 49 officiers militaires suspectés de coup d’Etat. Un ancien député chef de l’armée, un chef retraité de l’armée de l’air, le chef de la marine et quelques généraux et amiraux font partie des détenus par la police, après des arrestations dans huit villes turques. Ces détentions augmentent les tensions de façon dramatique.
  • Arrestation d'une vingtaine de personnes

    La police turque arrête une vingtaine de personnes, incluant des officiers militaires, dans le cadre de l’enquête sur le complot Ergenekon.
  • Vaste révision constitutionnelle du pouvoir judiciaire

    La Turquie annonce une vaste révision constitutionnelle concernant le pouvoir judiciaire, mettant les juges en colère. Celle-ci donnerait aux hommes politiques plus de pouvoir pour nommer les juges. Le gouvernement est accusé de nuire à l’indépendance de la justice.
  • Comparution de 200 personnes

    200 officiers militaires actifs et retraités, incluant d’anciens chefs des forces de l’air aussi bien que des douzaines de généraux et amiraux comparaissent, sur le motif de "complot", pour avoir tenté de renverser le gouvernement. Cela dénote de la confiance grandissante du gouvernement pour défier les militaires qui dirigeaient auparavant la vie politique turque. Les 196 suspects risquent 15 à 20 ans de prison.
  • Arrestation de journalistes

    Des journalistes turques sont arrêtés, accusés d’avoir comploté contre le gouvernement AKP. La police s’est rendu au siège du site Oda TV et dans la maison de son propriétaire, le journaliste et auteur Soner Yalcin, et de ses trois collègues.
  • 20 personnes arrêtées

    La police turque arrête 20 personnes supplémentaires, supposées appartenir au groupe Ergenekon.
  • La police turque censure un ouvrage

    La police turque censure un auteur avant que son livre ne paraisse. L’auteur, Ahmet Sik, est accusé d’appartenir à Ergenekon et d’essayer de nuire au gouvernement islamiste.
  • Démission de chefs du personnel de l'armée

    Les chefs du personnel de l’armée turque donnent leur démission, tandis que les tensions concernant l’arrestation de douzaines d’officiers accusés de complot contre le gouvernement atteint des sommets.