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Mort du roi Hassan II. Son fils Mohammed VI lui succède au cours de la cérémonie de la Bey'a.
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Limogeage de Driss Basri, ministre de l'Intérieur de Hassan II, en place depuis vingt ans.
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Discours d'Ajdir et première reconnaissance de la "composante amazigh" au sein de la culture marocaine.
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Élections législatives. Driss Jettou devient Premier ministre.
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Attentats de Casablanca. Bilan : 45 morts. Accélération de la réforme du champ religieux avec Ahmed Toufiq, ministre des Affaires islamiques.
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Entrée en vigueur du nouveau code de la famille, améliorant le statut des femmes (Moudawana).
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Création d'une Instance Équité et Réconciliation (IER), qui doit faire la lumière sur les atteintes aux droits de l'homme commises depuis l'indépendance.
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Lancement de l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH), grand chantier social du règne.
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Élections législatives. Le PJD est coiffé sur le poteau par l'Istiqlal, dont le secrétaire général Abbas El Fassi sera nommé Premier ministre.
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Le Maroc est le seul pays du sud de la Méditerranée à obtenir le "statut avancé" de la part de l'Union européenne, qui lui permet d'accéder plus librement au marché européen.
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Fusion ONA-SNI : le holding royal et son bras financier fusionnent en une seule entité qui ne sera plus cotée en bourse. Désengagement du secteur agroalimentaire.
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En réponse à la contestation du 20 février, le roi annonce une réforme constitutionnelle, adoptée avec 98 % de "oui" lors d'un référendum le 1er juillet.
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Nomination du cabinet Benkirane. Premières prises de contact, premiers couacs... Le roi laisse du champ à son chef de gouvernement mais garde la main.
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Benkirane II : remaniement gouvernemental trois mois après le départ de l'Istiqlal. Avec le RNI, c'est le retour des technocrates.
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Mohammed VI "l'Africain" entame une tournée : Mali, Côte d'Ivoire, Guinée, Gabon et Tunisie.