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Haroun est né pendant les années 1930. La disparition du père de Haroun se prend lieu aussi cette année. Il est disparu presqu'au moment ou Haroun s'est né. "Une nuit, il a disparu. C'était juste après ma naissance, pendant les années 1930." -
Meursault tue Moussa « l’Arabe » à une plage d'Alger. À ce temps, Haroun a environ 7 ans. Il n'y a pas un corps, sans procès, sans nom. Il n'y a pas une vraie enterrement. La tombe est vide. Lien avec L’Étranger : c’est le même meurtre, vu de l’autre côté. Haroun raconte sur la perte. -
Haroun et sa mère cherchent le corps de Moussa. Ils ne peuvent pas le trouver. La mère de Haroun veut échapper sa tristesse et quitter la ville d'Alger. -
Les deux, Haroun et sa mère, quittent l'Alger. Haroun sent la douleur de sa mère et hérite-la. Ils s’installent temporairement chez famille. C'est le début de la haine envers les colons. -
Haroun a environ 10 ans. Il grandit dans l’ombre d’un frère mort. Sa mère est obsédée par Moussa. -
Haroun veut gagner de l'argent, dès lors il travaille dans des fermes. Il va aussi à l'école. Il s'intéresse à la langue français. Haroun allait à l’école dans des conditions modestes: pieds nus, vêtements traditionnels. Il était assez intelligent. Il apprends le français — une langue qui lui servira plus tard à interroger le passé, à “comprendre” ce qui s’est passé avec Moussa. -
Haroun est un jeune adulte. Il commence à ressentir de la jalousie envers Moussa, le fils préféré, qui est vu comme un martyr. Haroun observe la guerre, sans s’engager ni du côté des Français ni des maquisards. -
La femme qui a une grande rôle, apparaît brièvement. Elle figure le désir, la liberté et la mémoire. Meriem et Haroun ont une rélation romantique, néanmoins courte. Haroun reconnaît que ses problèmes personnels rendre cette relation instable. Il est convaincu que sa famille (et la mémoire de Moussa) est responsable de cette instabilité, même si la rupture apparaît finalement comme un choix de Meriem elle-même. Meriem fait sa propre recherche sur Meursault. Haroun n'aime pas ça. -
Haroun pense sur son lien avec Meriem. C’est impossible de “posséder” Meriem, qu’il demeure une sorte d’étranger même dans l’amour. Une dimension symbolique de la “possession”, Haroun se voit comme quelqu’un qui “possède rien” — ce thème le lie explicitement au personnage de Meursault, l’étranger dans l’œuvre de Camus. -
En 1962, Haroun et sa mère se sont installé dans une nouvelle maison. C'est la maison d'où la mère de Haroun a travaillé comme femme de ménage. La famille qui se habitaient là-bas, fuite à cause de la guerre. Haroun se sent responsable pour cette maison et veut la protéger. Oran est une ville traversée par différentes strates historiques (ottomane, coloniale, post-coloniale). Elle reflète le chaos, le poids de l’histoire, et l’ambiguïté des identités. -
Joie générale, mais la mère de Haroun reste indifférente : Moussa est toujours mort. Pour Haroun, l'indépendance est importante. -
Haroun tue Joseph, un colon français réfugié, dans sa propre maison. C'est un acte de vengeance symbolique, une restitution. Il se déroule une intérrogation et assez bientôt il est claire que Haroun n'est pas jugé pour tuer un homme français, mais le faire au mauvais moment. -
Haroun a vit une vie en solitude. Sa mère est décédée et Haroun enterre sa mère seul en 1970. Meursault enterre sa mère, Haroun enterre la sienne. -
Haroun est à la plage et pense qu'il voit Moussa: "J'ai vu un homme,..." Il voit une silhouette. -
Haroun est vieux et raconte son histoire dans un bar d'Oran à un journaliste. Il comprend qu'il est le double de Meursault. Haroun ont de nombreux sentiments de vengeance et de haine envers la religion et envers Dieu. Les réligions, il déteste tous. Lien avec l'étranger: le livre de Camus, l'étanger, commence avec "Aujourd'hui, maman est morte", et Haroun commence par dire que sa maman est encore vivante, comme revanche.