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Une église paroissiale dédiée à Saint-Laurent est construite à l'emplacement actuel de Cugnaux et Villeneuve-Tolosane. À cette époque, ces deux localités étaient regroupées sous une même paroisse. L’église jouait un rôle central, servant à la fois de lieu de culte et de centre de rassemblement pour les habitants. Cet édifice marquait le début de l'organisation spirituelle et sociale de la région.
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Le château de la Cassagnère est construit, illustrant l'architecture classique française avec ses façades élégantes et ses jardins soigneusement aménagés. Cette demeure illustre la richesse de la bourgeoisie locale et sa volonté d’affirmer son statut. Il est classé monument historique en 1979, garantissant ainsi sa préservation. Le château est aujourd’hui un élément phare du patrimoine de Cugnaux, rappelant l'importance de l'architecture régionale.
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Au cours de la Renaissance, le château de Maurens est édifié comme résidence d'une famille noble. Ce bâtiment est emblématique de l'architecture aristocratique rurale de l'époque, avec ses éléments caractéristiques de style Renaissance. En 1814, le château devient la propriété de la famille Boyer Montégut, influente dans la région et notamment en politique locale. Il reste un symbole de l'héritage historique et social de Cugnaux.
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À la fin du XVIIIe siècle, le Pavillon Louis XVI est édifié comme résidence de plaisance, montrant les goûts raffinés et l’élégance architecturale de l’époque. Ce pavillon illustre le style Louis XVI, qui favorise la symétrie et la délicatesse. Inscrit à l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques depuis 1929, il est un témoignage précieux de l'histoire et du raffinement de l'ancienne aristocratie locale.
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En 1814, la famille Boyer Montégut acquiert le château de Maurens, marquant une étape importante dans l'histoire de Cugnaux. La famille joue un rôle prépondérant, notamment à travers Paul de Boyer Montégut, qui devient maire de la commune. Sous leur direction, le château sert de résidence et de centre de vie locale, influençant le développement de la région pendant plusieurs décennies.
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L'ancienne église paroissiale, qui avait été le centre spirituel de la communauté, est détruite par un incendie. Cet événement marque la séparation de Cugnaux et Villeneuve-Tolosane, qui commencent à se développer indépendamment l'une de l'autre. L'incendie déclenche un besoin urgent de reconstruction, ce qui entraîne la création de la nouvelle église Saint-Laurent dans les années suivantes.
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Sous la direction de l'ingénieur Julien Rivet, la nouvelle église Saint-Laurent est construite entre 1825 et 1827, grâce aux contributions des paroissiens et à la vente de biens communaux. Cette église est inaugurée en 1827 et devient un symbole de renouveau pour la paroisse. Elle conserve le nom de Saint-Laurent, soulignant l'attachement à la tradition et à l'histoire locale.
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L’église Saint-Laurent est agrandie pour répondre aux besoins croissants des habitants de Cugnaux, signe de l’augmentation de la population et du développement de la commune. Cette extension permet d’accueillir plus de fidèles et montre la vitalité de la communauté locale.
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La construction du canal de Saint-Martory entre 1866 et 1877 représente un tournant pour l’agriculture locale. Ce canal est conçu pour améliorer l'irrigation des terres agricoles, facilitant l'approvisionnement en eau pour les cultures et contribuant à l'essor économique de Cugnaux et des environs. Il est un reflet de la modernisation et de l'amélioration des infrastructures locales de l'époque.
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La chapelle Notre-Dame est construite après qu’un paysan ait découvert une statue de la Vierge de manière miraculeuse. Ce lieu de culte marial devient un centre de pèlerinage important pour la communauté de Cugnaux et renforce l'aspect spirituel de la région.
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La maison La Coupe d’Or est érigée en 1883, symbolisant l’essor de la bourgeoisie locale. C’est un exemple frappant de l'architecture résidentielle de la fin du XIXe siècle, marquant la prospérité d'une classe sociale en pleine ascension.
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En 1922, un monument est érigé au centre de Cugnaux pour honorer la mémoire des soldats locaux tombés pendant la Première Guerre mondiale. Ce monument devient un site de commémoration annuelle, un lieu de recueillement pour la population et un symbole de l'hommage aux sacrifices des combattants.
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Le Pavillon Louis XVI est inscrit à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques, ce qui protège ce bâtiment de valeur historique et patrimoniale. Cette inscription témoigne de l'importance du pavillon dans le paysage architectural et culturel de Cugnaux.
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L’architecte Jean-Louis Gilet supervise l’achèvement de la façade de l’église Saint-Laurent. Ce projet apporte une touche néoclassique à l'édifice, enrichissant son esthétique et affirmant son importance dans le patrimoine architectural de la ville.
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La ligne de chemin de fer reliant Cugnaux est fermée en 1947, un événement qui marque la fin de l'ère des transports ferroviaires locaux. Cela reflète un changement dans les infrastructures de transport, avec un passage à un réseau plus centré sur la route et l'automobile.
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Le monument aux morts est restauré et déplacé pour des raisons pratiques, tout en conservant son rôle de mémoire et de symbole dans la ville. Ce déplacement permet de le rendre plus accessible aux citoyens et de souligner son importance dans la vie de la commune.
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Le château de la Cassagnère est classé monument historique en 1979. Cette reconnaissance protège l'édifice et souligne son importance dans le patrimoine local et régional, garantissant sa préservation pour les générations futures.
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Cugnaux signe un protocole d'amitié avec la commune italienne de Cavarzere. Ce jumelage crée des liens culturels et sociaux forts entre les deux localités, favorisant les échanges et renforçant les relations internationales de Cugnaux.
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En 1992, Cugnaux adhère à l'Agenda 21, un programme de développement durable qui découle du sommet de la Terre de Rio. Cette initiative marque un tournant dans la gestion écologique de la ville et montre son engagement en faveur de la durabilité et de la protection de l'environnement.
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Le maire de Cugnaux prend un décret humoristique interdisant de mourir, une manière originale et ironique de signaler le manque de places dans le cimetière. Cet événement attire l'attention des médias nationaux et met en lumière la nécessité de réfléchir à l'urbanisation et aux infrastructures de la ville.
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Cugnaux reçoit une fleur supplémentaire au concours des villes et villages fleuris, une reconnaissance de ses efforts pour améliorer le cadre de vie et l’esthétique de la commune. Cette distinction valorise le travail effectué par la ville pour embellir ses espaces publics et promouvoir un environnement plus vert.