chapeau

  • Tanagra représentant une femme avec son chapeau en parasol, IVe siècle av. J.-C
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    Tanagra représentant une femme avec son chapeau en parasol, IVe siècle av. J.-C

    Des chapeaux sont en tous cas portés dès l'Antiquité, dont le pétase grec et le pilots, couvre-chef commun dans la Grèce antique. Ce même pilus coiffe les esclaves affranchis dans la Rome antique. Les femmes grecques préfèrent porter la toila, chapeau de paille rond à larges bords relevé en pointe en son centre, et fréquemment posé sur un voile comme le montrent les figurines de Tanagra du IVe siècle av. J.-C
  • chapeau médiéval 1320
    May 14, 1320

    chapeau médiéval 1320

    Le mot chapeau vient de l'ancien français chapel, lui-même issu du latin caput (tête). En normand il a donné le mot cap, qui désigne en anglais la casquette (et non le chapeau). Selon le dictionnaire d'Ancien français de Godefroy, le terme de Chapel est une « coiffure que les hommes et les femmes mettent sur leur tête pour sortir » mais aussi une « couronne dans l'acception générale », et notamment une couronne de fleurs sens qui sera conservé jusqu'au XVIIIe siècle au moins.
  • Plus de détails Homme avec chapeau, photographie de 1860

    Plus de détails Homme avec chapeau, photographie de 1860

    Comme souvent dans les périodes tumultueuses, le chapeau peut servir à une expression politique ou de soutien à un régime. En juillet 1815, après les 100 jours, il fallait porter du blanc.
  • Plus de détails Exposition universelle de 1867 : Les petits métiers - Fabrique de chapeaux de feutre de M. Haas (gravure par Jules Blanadet)

    Plus de détails Exposition universelle de 1867 : Les petits métiers - Fabrique de chapeaux de feutre de M. Haas (gravure par Jules Blanadet)

    La mise en forme fait passer la cloche au stade de chapeau : elle est placée sur une forme en bois, qui comprend seulement la calotte (jusqu'au XIXe siècle) puis la calotte et les bords. Au XIXe siècle, la cloche peut être mise en forme par pression sur des formes en métal.
  • chapeaux de poil de castor 1867

    chapeaux de poil de castor 1867

    Les principales techniques de fabrication des chapeaux sont mises au point au XIVe siècle et n'ont guère évolué depuis. Quel que soit le matériau utilisé pour faire le feutre (castor ou bièvre (ancien nom du castor), laine, vigogne (un camélidé de la famille des lamas), etc.), les étapes de fabrication ne changent pas. Ces étapes sont au nombre de cinq, dont une subsidiaire : préparation du poil, foulage, mise en forme, teinture et garniture
  • Séchage après formation à la vapeur, c. 1900

    Séchage après formation à la vapeur, c. 1900

    En matière de chapeau le prêt-à-porter est la norme. En 1843, deux chapeliers français, M. Allié et M. Maillard firent breveter un outil, le conformateur, qui permettait de relever la conformation précise de la tête.
  • Atelier de finition, France, c. 1900

    Atelier de finition, France, c. 1900

    La teinture est une étape subsidiaire. Elle consiste à plonger le chapeau dans un bain de teinture (pour la couleur noire on utilise de la noix de galle puis avec les progrès de la chimie des teintures chimiques) en alternant bain et oxydation en plein air. La majorité des chapeaux sont noirs, mais on peut les teindre en d'autres couleurs, dès le XVIe siècle : le rouge est une couleur appréciée, en 1610 Louis XIII se fait livrer un castor teint en "vert de mer".
  • chapeau féminin1911

    chapeau féminin1911

    L'article du Dictionnaire de l'Académie française de 1694 le définit comme une « coiffure, habillement de teste pour homme, qui a une forme et des bords. Autrefois on les faisait de drap ou d'étoffe de soie, maintenant on les fait de laine ou de poil que l'on foule » ainsi que comme « une couronne qu'on met sur la teste dans quelque réjouissances, dans quelque fête solennelle », citant : « les Prêtres à la procession portaient un chapeau sur la tête ».
  • « Dames à chapeau » en Irlande, 25 janvier 1914

    « Dames à chapeau » en Irlande, 25 janvier 1914

    Les liens entre la haute couture et les chapeaux remontent à Worth et à sa collaboration avec Mme Virot dans les années 1890[13]. « Une bonne modiste était capable d’interpréter l’esprit d’une collection sans sacrifier sa propre créativité. Bien que leur contribution ne fût pas officiellement reconnue, tous ceux qui faisaient partie du monde fermé de la mode parisienne savaient quelles modistes avaient créé les modèles qui accompagnaient la collection présentée par son couturier ».
  • Porte-chapeau orné de multiples chapeaux

    Porte-chapeau orné de multiples chapeaux

    Comme le vêtement, le chapeau semble avoir eu un double rôle, de protection (contre le froid, le soleil, la pluie, les embruns, voire certains combats...), mais aussi d'affirmation d'un statut social (chapeau d'apparat), d'une appartenance ethnique ou clanique... pour finalement devenir un accessoire de mode à part entière.